Livre

Cinq lettres m'ont tué

Cinq lettres m'ont tué

Traité sentimental simplifié

Par Etienne Merlo

Thème : Sentimental

Date de publication : 04/04/2014

Une nuit de printemps, le froid, une rue, un décor sombre et deux êtres perdus se retrouvent, s’interrogent, puis s’apprivoisent. Leurs différences sont tant leur force que leur faiblesse. Leur amour semble authentique pourtant, les éclairs les foudroient. Les cris silencieux de leurs cœurs ne peuvent parvenir à couvrir ceux de leur conscience. Leur attirance les aimante et leur fusion les cimente. Cette histoire, c’est celle d’une illusion d’espoir défiant un temps qui finit inexorablement par les rattraper… Celle d’une parcelle de vie qui n’a même certainement jamais existé, à part peut-être dans la force immortelle des battements de leurs cœurs.
  • Roman (134x204)
  • 140 pages
  • ISBN : 9782332686275
14,00 €
6,99 €
Papier
Numérique

Etienne Merlo

Biographie

Etienne Merlo

Etienne Merlo est né il y a vingt-quatre ans à Angers. Autodidacte, entrepreneur indépendant, toutes les facettes de l'expression artistique nourrissent depuis toujours son désir créatif. Son hypersensibilité le pousse à s'intéresser rapidement à l'écriture comme moyen de libération d'un lourd passé toujours difficile à accepter. Ce premier livre se veut avant tout un témoignage d'espérance et de tolérance.

 

Avis des lecteurs

Passion et réalité dans notre monde - 02/02/2017

Intéressant de vivre cette passion en tant que lecteur à travers le suis lignes de l'auteur. Surtout dans un monde souvent dépassé par les vraies émotions avec tous les engins virtuels qui nous entourent. Ici c'est une réelle confrontation de la passion à la réalité. Enfin moi qui suis une femme, j'ai particulièrement aimé voir un homme livrer ainsi ses sentiments c'était sublime. On a envie de l'aimer pour en être aimé. Bonne continuation à l'auteur, il va trouver l'amour car un cœur tel que le sien est fait pour aimer et quand il aura trouvé son âme sœur ce sera le début de son bonheur et il commencera à vivre.

Entre désillusion et émotion - 10/08/2014

En tant que femme, je m'étonne toujours de la capacité d'un homme a traduire ses propres sentiments. L'on peut croire que la simple évocation du mot "amour" pourrait faire fuir bon nombre d'entre eux... Etienne Merlo, c'est une sorte de fresque amoureuse à lui seul ! Un immense tableau qui diffuse une histoire sans paroles des moments les plus merveilleux et les plus douloureux de son histoire... On arrive même à se demander si tout est réellement objectif, vu le ton donné à cette histoire, sacralisée à outrance. Pourtant, je pense que des mots ne trompent pas, et l'on sent une certaine retenue dans ce livre, comme si l'auteur avait peur que celle pour qui il l'a écrit finisse par le lire un jour... J'ai pu rencontré Etienne Merlo lors d'une réunion littéraire à St Germain, et j'avais l'impression de traduire ses écrits directement en l'ayant devant moi, comme si le personnage collait totalement au livre.. comme dans tout ouvrage, on imagine toujours une part de fiction... Mais allez savoir à quels passages exactement :) A recommander si vous avez deux heures pleines pour lire d'une traite les 140 pages parfois longues de sens.. Ana

Poignant - 28/07/2014

Ce livre m'a plongé au plus profond des sentiments qu'un homme peut ressentir, on suit l'auteur alors qu'il touche du doigt son rêve et, à contrario, quand il descend aux Enfers... Cette palette d'émotions m'a subjuguée et m'a touchée, on comprend les ravages que peut faire l'amour et malgré tout, il reste toujours de l'espoir...

Surprenant ! - 06/04/2014

J'ai été extrêmement frappé par le solipsisme du narrateur, c'est-à-dire toi, et la manière dont à la fin du récit, on ne sait toujours pas une bribe de plus du personnage de Marie, incroyablement fuyante, proche de l'inconsistance. Au fond, c'est l'histoire d'un type métaphysiquement solitaire, enfermé en lui-même, épris de transparence, obsédé par l'idée de s'ouvrir à l'autre et que l'autre s'ouvre à lui, mais qui court après une ombre, ou un spectre, une insignifiance. De là cette impression d'une sorte de vapeur de larmes qui l'entoure et l'enferme, comme le séparant de tout, même lorsqu'il tend la main ou se précipite en avant. Une bulle de buée dans laquelle il est pris tout entier, à travers quoi il voit les autres sans qu'apparemment les autres aient eux-mêmes un regard : des spectres. C'est pourquoi ce récit ne dit rien de Marie et tout de l’auteur, sans qu'on puisse le trouver égoïste ou égocentrique puisque ce dernier est perpétuellement tourné vers l'autre, désireux de tout donner mais les autres sont absents, absents de ses entours immédiats et comme absents d'eux-mêmes. Je trouve ce récit proche du cauchemardesque à cause de cette vapeur bleue grise qui entoure le narrateur et le lecteur et leur dérobe le monde. C'est un rêve d'impuissance, de course après le vide, les pieds collés au sol dans une lymphe gluante. J'ai été frappé aussi bien d'ailleurs par la modestie de l’auteur que par son sentimentalisme, je comprends alors l'un et moins l'autre : à cause de l'apparence, toujours, cet éternel problème, cette bulle qui le dérobe des autres et qui le dissimule sans que ce soit de sa faute ("Tout ce qui transparaît de moi est faux"). L'apparence ? non, ce n'est encore que la manifestation de son problème le plus profond : l'incommunicabilité. Les gens ne communiquent pas, ne veulent pas, ne peuvent pas communiquer et lui ne demande que ça et rien d'autre. "Nous apparaissons aujourd'hui comme deux inconnus..." Voilà selon moi le sujet de son récit, et non l'amour.