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Militer

Militer

Par Claude Beuzelin

Thème : Roman de société / actualité

Date de publication : 21/08/2020

Ce roman, quelque peu autobiographique, veut rendre hommage aux dizaines de milliers de militants et de militantes qui ont consacré une partie de leur vie, que ce soit dans leur quartier, entreprise, village ou ville, tout autant que dans des rassemblements nationaux, à l’avènement d’une société juste, prospère et pacifique. Ceci principalement dans les partis de gauche.
Elles et ils ont dépensé des trésors d’énergie, d’imagination et de dévouement pour ‘’Changer la vie’’ selon l’injonction rimbaldienne. Ces hommes et ces femmes, tous âges confondus, sont pour la plupart resté-e-s à la base, comme le disaient, avec un soupçon de condescendance méprisante, ceux qui appartenaient aux appareils et aux fonctions mandataires.
Ils et elles y ont souvent laissé des plumes. Et même parfois leur bonheur.

En couverture, photo de la manifestation unitaire du 10 octobre 2017 contre la loi travail.

Nous tenons, mon fils Jérôme et moi à remercier Mireille, militante et amie, pour cet instantané de couverture pris en cours de manif.


  • Roman (134x204)
  • 122 pages
  • ISBN : 9782414474905
12,00 €
5,99 €
Papier
Numérique

Claude Beuzelin

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Avis des lecteurs

de la misère en milieu militant - 06/10/2020

De la misère en milieu militant ou les cocus de 81 Fallait être sacrement naïf pour croire qu’un vieux politicien louche de la IV° république allait d’un coup de baguette magique “changer la vie » ! Nous l’étions ! Au point de sacrifier notre vie de famille, notre carrière, nos loisirs pour « militer » ! Tracter tôt aux portes des entreprises, le dimanche au marché, multiplier les réunions à n’en plus finir... Car nous on y croyait à ce programme commun de gouvernement qui devait façonner une société plus démocratique, plus juste, plus égalitaire. On aurait dû se méfier plus tôt. Dès les années 70 à la fac certains « camarades » du PS avaient déjà la gueule de futurs apparatchiks, bureaucrates ou de bons « gestionnaires » costumés 3 pièces, cravatés, attache-casés ! D’ailleurs certains s’essayaient déjà dans les quelques « fromages » disponibles comme les mutuelles ou syndicats étudiants. Donc leur évolution n’aura rien d’étonnant, à leur tête un Fabius, un DSK, la suite était écrite. Après 81, une fois au pouvoir il ne fallait plus faire de vagues, finies les grèves, les manifestations ! Les militants devenaient suspects, qu’ils rentrent dans leurs chaumières ! Place à ceux qui savaient, les gestionnaires sous les ors de la République et dans les safranes ! La suite on la connaît : 83 tournant de la rigueur, le franc accroché au mark, l’austérité européenne, l’abandon progressif de souveraineté, Bernard Tapie érigé en modèle ! Tant pis pour les naïfs qui ont cru changer la vie et qui ont porté au pouvoir ces petits bourgeois vers les prébendes ! Place à l’amertume, au désenchantement, au désespoir ! La thèse de Claude Beuzelin est claire, je la partage. Malheureusement le non-initié à la novlangue du PS aura parfois du mal à suivre. Par exemple il faut savoir que « le grand frisé » c’était Lionel Jospin ou que les « allumés » c’était l’aile gauche du parti le CERES de jean-Pierre Chevènement. Dommage cela diminue d’autant la portée de ce message de clarification Ô combien salutaire !