La promesse et l'empreinte

« Un grand nombre de lunes avait roulé sous la voûte céleste depuis que Génak et Maïeule avaient quitté leur village en toute discrétion et sans un adieu pour leurs proches. Ils allaient donc passer une nouvelle soirée volontairement seuls, cherchant le plus souvent à s’endormir au bord de petits chemins au milieu du grand silence de la forêt : c’était surtout le souhait de Maïeule. Cela en effet la rassurait car, contrairement à Génak qui aurait parfois apprécié de croiser des commerçants ou des villageois afin d’échanger quelques nouvelles, en fuyant tout contact humain elle espérait retrouver une sérénité perdue après la violence des événements qu’ils avaient vécue. »