Livre

Fragments épars

Fragments épars

Par Edy Feinberg

Thème : Témoignage

Date de publication : 12/04/2023

Alors que l’été débute, le narrateur décide de prendre une journée de congé. Il tient à réaliser un vieux projet : inviter Boris, son père, à une balade en voiture et à un déjeuner au bord du lac. À Meillerie, le cadre du petit restaurant « Les pieds dans l’eau Â» est sublime et les filets de perche du Léman valent le détour. A priori, une histoire banale. Sauf que Boris vient de subir une batterie d’examens médicaux et que le diagnostic est formel : il souffre d’une maladie neurodégénérative incurable. Ce tête-à-tête sera le point de départ d’un nouvel élan, de nouvelles complicités entre les deux hommes. Aux échanges habituels, structurés et rationnels succédera peu à peu une autre forme de relation. Celle fondée sur le ressenti et l’émotion.


  • A5 (148x210)
  • 164 pages
  • ISBN : 9782414603701
16,00 €
7,99 €
Papier
Numérique

Edy Feinberg

Biographie

Edy Feinberg

Après des années consacrées aux médias, à la communication et à l’enseignement, Edy Feinberg prend une retraite active où l’écriture occupe une place de choix. Auparavant, sa profession, mais aussi son amour des langues et des cultures le mènent à voyager à travers le monde. Désireux de découvrir les traditions des peuples du Pacifique, il effectue un séjour dans les îles Mariannes. Ses reportages lui valent reconnaissance et amitié des autorités locales qui, en 1981, le reçoivent dans l’Ordre du Golden Latte. Symbolisé par une sorte de menhir rehaussé d’une timbale de pierre, celui-ci consacre les valeurs essentielles de l’archipel et de ses habitants. De ces derniers et de leur fraternelle hospitalité, l’auteur se souviendra toujours avec affection et émotion.

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Avis des lecteurs

Un livre émouvant et personnel - 22/09/2023

Dans "Fragments épars", Edy Feinberg rend un vibrant hommage à une figure centrale de la famille: celle de Boris, le père, atteint de la maladie d'Alzheimer. Ce mal incurable va bouleverser l'équilibre familial et inciter son fils, l'auteur, à entrer dans une nouvelle forme de communication avec Boris faite de mille perceptions et sensations. Affectives, mais aussi gustatives, olfactives ou auditives (musique), celles-ci vont permettre au père et au fils de mieux se retrouver et de remonter ensemble le cours du temps à la recherche, illusoire mais salutaire, d'un passé heureux dans la regrettée cité d'Alexandrie. A travers le portrait de Boris, Edy Feinberg retrace quelques chapitres tragiques d'une histoire familiale marquée par la Shoah et l'exil. Ce récit émouvant, parfois drôle, d'une fin de vie tragique témoigne d'un amour filial sans faille. Le lecteur, partageant souvent les souvenirs douloureux de l'auteur, est aussi mis à rude épreuve. L'histoire personnelle rejoint ici l'histoire collective. Au fil des pages, chacun (e) peut en effet s'identifier au personnage du narrateur confronté à la dure réalité de la fin de vie d'un proche. Le texte, qui évite le piège du pathos, pose le problème (toujours aigu) de l'accompagnement des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs. Malgré la gravité du sujet, le ton et l'écriture restent personnels et engageants.