Fenêtre ouverte sur une nuit d'été

« - L'histoire est... comme un corps humain. Nathanaël haussa un sourcil perplexe. - Tu as l'impression de contrôler ton corps, d'accord ? Quand je dis "tu" je veux parler de ton moi, de ce qui fait que tu es toi. Il acquiesça lentement. - Pourtant tu ne le contrôles pas. Des milliards d'éléments agissent en toi sans que tu t'en rendes compte. Et ce tout forme ton corps. L'histoire fonctionne de la même manière. L'écrivain est le "moi", mais il n'est pas le seul à agir. Enfin il y a des différences de degrés selon les auteurs. Il y en a qui planifient les moindres détails de leur histoire avant de commencer à écrire. Comme une sorte de... super "moi". Mais je préfère laisser plus de liberté à mes personnages. »