Du cœur de l'arbre

Du cœur de l’arbre repose sur un paradoxe : l’enracinement et le mouvement, un mouvement binaire. Il y a la terre, en l’occurrence Brazzaville, fière de sa prestigieuse histoire ; il y a l’eau, le fleuve Congo charriant le « Congo ya Sika ».

À l’heure où toute la planète redécouvre l’écologie, Daniel Isaac Itoua nous invite à écouter davantage le vent que les hommes :

« Sans cesse au passage du vent, l’arbre se déploie

Il enseigne la danse à la graine son héritière

Une danse à la cadence imposée

Il dort avec ses branches dépouillées

L’arbre

Ses feuilles insensées ont cru aux murmures du vent

Les voilà dans le vent.

Humiliation. »