Anthropiques

Exalter la physiologie du corps humain, sa nécessité vitale, présenter le symbolisme qui la caractérise, une dimension insoupçonnée, voilà l’objet de cette étude. Il s’agit également d’attirer l’attention sur des sens aussi communs que la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, entre autres fonctions. Ces joyaux, dont il convient de redorer le blason, font de la trame de la vie terrestre une aventure exceptionnelle. Des attributs concédés par le destin, hormis aux bêtes, à peut-être l’unique entité pensante de tout le Cosmos. Anthropiques pose, en filigrane, la problématique suivante : bien se connaître soi-même avant toute investigation sur le microcosme qui nous entoure. Même si d’aucuns pourraient objecter que maints domaines de la connaissance se sont déjà attelés à la tâche ! Qu’à cela ne tienne, cette poésie en approfondit la quête d’un point de vue tant artistique, qu’éthique ou politique. Encore faut-il se souvenir que la politique est l’art de gouverner la cité, cette «urbem» qu’écume l’Homme, et dont le présent ouvrage fait le dithyrambe de sa phénoménologie.