Il court, il court, Stéphane, après le bonheur, de vivre, d'aimer, d'être aimé. Il est affamé d'amour, il croque la vie à pleines dents, à coups de frime et d'esbroufe, le cœur éperdu, en fête, en détresse endeuillée, sur fond de mort, de disparitions, de règlements de comptes. Il a connu son premier gros chagrin d'amour à neuf ans puis continué sur sa lancée, tombant chaque fois de plus en plus bas, tantôt chien perdu sans collier, tantôt conquérant à la poursuite d'une inaccessible étoile, à travers mai 68, le mouvement hippie, la Révolution des Œillets, de Paris à Londres, de Londres au Portugal, puis en Italie, en Grèce, au Brésil, à Bangkok, Singapour et Hong Kong où il finira par se perdre. Et découvrir que le bonheur n'est pas une destination, mais une façon de voyager...