Vol suspendu

Pour Pierre-Yann Dieuaide, écrire est un geste incisif et si, pour lui, les mots sont trop étroits, la prose deviendra poétique pour dire les paysages intérieurs.
Ici, une mystérieuse présence féminine hante les pages, les plus lumineuses comme les plus sombres. Nous ignorons tout de « ces cyprès du silence » et de « cette colline du soleil ». Nous ne savons pas non plus comment aimer si « dans la coque, le palpitant a pris la rouille, nul vivant ne dérègle sa marche horlogère ». Mais par des poèmes et des récits courts, par les multiples chemins d'une possible retrouvaille avec soi, là où la tempête et le soleil ne sont pas que dans les cieux, la quête d'Elle conduira le lecteur derrière cette porte où peut-être « existe un jour sans nuit ».