Interview écrite

17 octobre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Rachida Sadouni, auteur de « Morsures d’avril »

rachida_sadouni_edilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?
J’habite en Algérie.

Présentez-nous votre ouvrage 
Ce recueil de poésie contient des poèmes que j’ai écrits lorsque j’étais étudiante à l’université d’Alger (Algérie). Ces poèmes varient selon leur thème général. Certains de ces poèmes ont été écrits en hommage à des personnes disparues, d’autres portent sur la liberté, et d’autres encore sur la région de Kabylie, mes origines.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
En hommage à deux êtres chers : ma grand-mère Messaouda Lachemi décédée en avril 2002, et mon cousin Salah Lachemi décédé en mars 1998. D’ailleurs, le titre même du livre est Morsures d’avril. Avril, le mois de décès de ma grand-mère, et morsures, le sentiment douloureux qu’on ressent à la mort d’un proche est comme une morsure de serpent.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tous ceux qui aiment la poésie.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J’ai voulu exprimer plusieurs choses selon le thème de chaque poème. Ainsi, on trouve des poèmes sur la mort, la joie, la tristesse, la pensée pour une personne chère, l’espoir, la détermination, l’incertitude, la femme, la liberté…etc.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Souvent, des expériences de la vie, mes expériences personnelles et celles d’autres personnes qui m’ont touchée. Egalement, à travers les différentes lectures que je fais, surtout la littérature.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je compte écrire un livre en hommage à la femme algérienne, du passé et surtout du présent. Pareillement, je voudrais traduire le patrimoine kabyle riche en poèmes, contes et chansons, en français. J’ai terminé une traduction en arabe d’une autobiographie qui m’a toujours passionnée, mais malheureusement, les droits de traduction me furent refusés. J’espère que ce projet verra le jour.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je remercie tout d’abord Edilivre qui m’a donné l’occasion de publier mon recueil de poésie. Ensuite, je voudrais remercier Pr. Thouria Tidjani de l’université d’Alger 2 pour son soutien infatigable à mon égard. Je m’adresse également aux éditeurs algériens pour encourager la publication de tels ouvrages, car, pour l’anecdote, un éditeur algérien à qui j’ai sollicité la publication de ce recueil, m’a dit :
«Le lectorat algérien se désintéresse de la poésie ». Ce qui est faux, bien sûr, mais l’édition en Algérie travaille uniquement pour ce qui est plus rentable en oubliant l’essentiel : la magie du verbe.