Interview écrite

Rencontre avec Michel Bernard, auteur de « Tambour de Poussière »
12 juin 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Michel Bernard, auteur de « Tambour de Poussière »

Michel_Bernard_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Ce roman rapporte les différentes péripéties d’une initiation chamanique se déroulant au Mexique. Suite de mon premier livre, « les Enseignements du Serpent de Xochicalco » (Ed : Véga), il est néanmoins abordable tel quel comme me l’ont déjà confirmé plusieurs lecteurs. Dans « Tambour de Poussière », Miguel verra son initiation se préciser et s’intensifier pour prendre sa véritable dimension. Il rencontrera alors les préceptes et savoir-faire fondamentaux qui doivent le mener jusqu’à une conscience essentielle et pragmatique de la vie selon l’esprit chaman…

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Parce qu’il m’a été demandé ! Par l’ampleur de la transmission à transcrire. Et puis aussi pour le pur plaisir de relater – et par la même, raviver – des scènes qui jalonnent le vécu du cheminement personnel d’une quarantaine d’années …de Michel.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tous ceux en qui, d’une manière ou d’une autre, résonne le son du tambour de leur cœur. A tous ceux qui ceux en recherche ou sont prêts à s’engager dans cette approche de développement de conscience de soi.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Il offre des clés et des repères pour aller à la rencontre de soi. Bien sûr, c’est intense, impliquant, demande des « arrêts sur images » mais je ne saurai mieux résumer mon intention que ce qu’à pu m’écrire une de mes premières lectrices : « Je m’appelle S. Je viens de lire votre ouvrage  » Tambour de poussière « . Cette lecture, je l’ai vécue comme une méditation, comme un massage de l’âme… Elle enveloppe de la douceur et de la force d’un soin chamanique. Ce livre a rejoint ceux qui me tiennent vraiment à coeur. »

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
La connaissance est disponible pour chacun. Nous engager sur un chemin de conscience ne demande qu’une chose : nous engager. Dit autrement, faire le geste juste commence par faire…juste un geste. Les enseignements et les formes qui les véhiculent sont multiples. Le choix de la forme n’est qu’une question de résonance. En soi cette démarche constitue déjà le début de la progression car nous articulons notre décision sur ce qui « résonne » et non exclusivement sur ce qui « raisonne ». Nous convoquons ainsi l’ensemble de notre attention. Celle-ci instaure la présence. Et c’est la présence au monde qui nous rend pleinement vivant. Nous sommes porteur de la conscience et du potentiel humain. Les générations futuresnous confient le soin d’explorer ce qu’ils recèlentjusqu’au plus loin qu’il nous est possible.Qu’avons-nous à perdre en relevant ce challenge ?Rien que nous ne devrons laisser un jourcar il n’y a pas de survivants sur terre.Qu’avons-nous à y gagner ? L’émerveillement, la jubilation et la liberté de l’Etre qui n’a plus peur de Vivre.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans mon vécu et mes recherches en états ordinaires et modifiés de conscience. Dans ce qui alors m’est presque « dicté »… Dans les rencontres qui en découlent. Dans la nature partout où elle se trouve.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Le dernier volet de ce que j’appelle « L’esprit chaman en soi ». Il éclaircira les points récurrents laissés en suspend dans les deux volumes précédents. Et peut-être un recueil des autres messages de l’Aigle et du Serpent…

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Soyez doux avec vous si vous voulez que la diversité du monde le soit aussi avec vous…
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