Livre

Pour en finir avec Ghelderode

Pour en finir avec Ghelderode

Autobiographie anecdotique

Par Roland Beyen

Thème : Témoignage

Date de publication : 03/01/2023

Un académicien belge raconte, à la demande de quelques confrères, les mystérieuses voies par lesquelles un fils de pêcheur flamand devient professeur de littérature française à l’université de Louvain et membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.


  • A5 (148x210)
  • 298 pages
  • ISBN : 9782414594283
20,00 €
9,99 €
Papier
Numérique

Roland Beyen

Biographie

Roland Beyen

Roland Beyen voit le jour à Nieuport le 13 janvier 1935. Son père veut qu’il devienne pêcheur comme lui, mais à la fin de ses humanités au collège d’Ostende, le fils annonce soudain qu’il veut devenir prêtre. Après une année au séminaire de Bruges, il est envoyé à Louvain pour y obtenir une licence en philologie romane. Au bout de trois mois, Roland quitte le séminaire, mais il reste fidèle à la philologie romane, qu’il termine avec la plus grande distinction. Le professeur Joseph Hanse l’exhorte à faire une thèse de doctorat sur "L’image de la Flandre dans les lettres françaises". Roland s’y met, mais le 3 avril 1962, l’annonce de la mort du grand dramaturge Michel de Ghelderode le fait changer de sujet. Dans les cinquante ans qui suivent, il deviendra le grand connaisseur de la vie et de l’œuvre de cet auteur, qui a eu un vif succès à Paris dans les années cinquante. Le 24 novembre 2012, jour où paraît le dernier des dix tomes de la Correspondance de M. de G., l’Académie célèbre le cinquantenaire de la mort de l’auteur, séance qui devient un hommage à R. B. Très ému, celui-ci décide de rédiger l’autobiographie qu’on attend de lui. Il l’intitule Pour en finir avec G. parce que cinquante ans de recherches suffisent et que G. est tellement riche qu’on n’aura jamais fini de le lire et de le représenter.

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Avis des lecteurs

Roland Beyen, professeur émérite à l'Université de Louvain décide de finir sa longue carrière. - 13/03/2023

Ta vie, la mémoire que tu en as, le récit jouissif que tu en fais ont quelque chose de l'énormité et de la puissance rabelaisiennes. Ce n'est pas un livre que tu offres à tes amis, mais un véritable monde. Quel bonheur j'ai eu de m'y perdre, de m'enrichir d'un désir plus vif encore de fêter la vie, l'amour, l'amitié et toutes les jouissances nous permettant de trompher des malheurs de l'existance et de l'effroi nous savoir mortels. Pierre Yerlès