Livre

Papa, j'ai pas tué Jésus

Papa, j'ai pas tué Jésus

Par Yvon Karsenty-Bertrand Sachs

Thème : Témoignage

Date de publication : 01/12/2015

Ce bref récit de quatre-vingts pages évoque l’enfance d’un juif algérien, né en 1944 dans un village proche d’Oran et le parcours qui l’a amené à s’installer en Alsace.
Les auteurs tentent de faire vivre au lecteur les impressions et tribulations du petit Yvon, isolé dans une communauté essentiellement composée d’exilés espagnols catholiques, menant sa vie parallèlement à une population indigène musulmane.
On y évoque la guerre, l’indépendance et l’exil, la découverte de la vie en métropole mais surtout les couleurs, les odeurs, la lumière et les voix d’une Algérie coloniale maintenant disparue.
Il y est bien sûr question de racisme ordinaire mais aussi d’amour, de camaraderie, et de beaux exemples de tolérance et de générosité.
  • Roman (134x204)
  • 52 pages
  • ISBN : 9782334051484
10,00 €
4,99 €
Papier
Numérique
 

Avis des lecteurs

LOURMEL - 12/06/2017

je suis une ex lourmélienne,née fin 1942. J'ai connu les parents d'Yvon ,épiciers. Fille d'une métis franco-vietnamienne, remariée à un "franco -musulman" j'ai connu le racisme sous ses pires formes. J'ai souvenir de l'abbé Ségret qui m'avait refusé à ses cours de catéchisme au motif que ma mère (catholique) ne vivait pas une vie chrétienne. comme quoi ce curé est comme tout tout le monde : il y a tjs plusieurs facettes dans une même personnalité. La guerre d'algérie a adouci la conduite des camarades de mon âge qui m'ont alors tendu la main ; mais je n'étais pas vraiment des leurs; même réserve de l'autre côté dit "arabe". Que c'était dur de ne pas appartenir à un seul et même camp dans ce pays d'Afrique où avant 1962 Des " français" n'aimaient pas des arabes, qui n'aimaient pas des juifs et des "arabes " qui n'aimaient ni les uns ni les autres. Cela à tour de rôle, dans tous les cas de figure et dans tous les sens de ce trio religieux et racial Mais nous avions tous en commun l'amour d'un pays généreux en beauté ; nous étions, pour le plus grand nombre, << le coeur haut et la fortune basse << Chaleureuses pensées à Yvon et sa plume qui m'ont fait découvrir le vécu intérieur de ceux qui comme moi ne sont pas du plus grand nombre.