Edito

15 janvier 2016
Posté par
Éditions Edilivre

Edito de la semaine

LIRE DAVID BOWIE

David Bowie Read

Une nouvelle semaine commence. A peine arrivés dans les locaux d’Edilivre, les manteaux ne sont pas même encore enlevés, personne n’est encore installé, les ordinateurs sont encore éteints, quand nous apprenons la mort de David Bowie, à seulement 69 ans, des suites d’un cancer. C’est un choc. Le monde de la musique est en deuil. Le caméléon, l’homme aux mille visages ne chantera plus. Chez Edilivre, nous avons aussi été très tristes. Les titres de Bowie ont tourné en boucle toute la journée. Notre façon à nous de rendre un dernier hommage à ce grand chanteur de talent et de reprendre à tue-tête ses meilleurs chansons.

Rendre hommage à un artiste

2016 vient à peine de commencer et a déjà apporté son lot de tristesse avec les morts inattendues de Michel Delpech et Michel Galabru en France, et de David Bowie, à l’international. Déjà, le 28 décembre 2015, le chanteur de Motörhead, Lemmy Kilmister, mourrait aussi des suites d’un cancer. Soudain, les singles de Michel Delpech connaissent un regain d’intérêt. Puis tout le monde se remet à regarder avec nostalgie « Les Gendarmes à Saint-Tropez ». Et depuis lundi, le monde entier se précipite sur le dernier album de David Bowie, Blackstar, sorti seulement deux jours avant sa mort, comme un dernier cadeau à son public.

Le schéma semble être le même : lorsqu’un acteur meurt, on se rappelle de lui en regardant de nouveau ses films. Lorsqu’un chanteur meurt, on écoute une énième fois ses chansons. Mais pas que. En effet, les plus grands fans comme le grand public sont alors pris de l’irrésistible envie de découvrir ou redécouvrir l’artiste, pas seulement à travers son art, mais aussi dans son intimité. Pour cela quoi de mieux que de se plonger dans la lecture d’un livre biographique ? D’ailleurs, le terme « biographie de David Bowie » est le plus recherché sur Google France devant celles de Maupassant, Voltaire et Molière !

David Bowie était lui-même un fervent lecteur. En 1974, son album Diamond Dogs a été inspiré du « 1948 » de Georges Orwell. En 1987, il a été la huitième personnalité à poser pour l’American Library Association (photo ci-dessus). Et en 2013, à l’occasion d’une exposition en son honneur, il a émis une liste de 100 livres composée principalement de littérature contemporaine et anglo-saxonne, qu’il fallait absolument avoir lus selon lui.

Découvrir ou redécouvrir un grand artiste de talent à travers la lecture, la sélection d’Edilivre :

« David Bowie, Any Day Now : Les années Londres : 1947 – 1974 » de Kevin Cann. Cette biographie revient sur la vie de David Bowie de sa naissance à son départ pour les Etats-Unis. C’est un livre très personnel écrit par celui qui fut le manager de Bowie de 1967 à 1974. L’ouvrage a été approuvé par Bowie lui-même qui a fourni à Cann des photos inédites. C’est le livre à livre pour ceux qui souhaitent en apprendre plus sur l’homme.

Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur l’artiste, leur choix devrait porter sur « David Bowie : une étrange fascination » écrit par David Buckley. L’auteur choisit ici de sonder le personnage à travers sa musique et son époque. Une biographie d’anthologie.

Enfin, nous vous conseillons de vous procurer le numéro 1 des ventes : « David Bowie Is » de Victoria Broakes et Geoffrey Marsh. Le livre est en anglais mais c’est LE livre à lire. Il retrace la carrière de Bowie de ses débuts à Londres, en passant par la production de ses plus grands albums, de son travail et de sa créativité, jusqu’à son apogée et la reconnaissance en tant qu’artiste d’avant-garde à l’échelle internationale. C’est surtout et avant tout, un album photo qui a été inspiré d’une grosse exposition du même nom lui ayant été consacrée en 2013 à Londres puis à Toronto.

A l’heure où nous écrivons l’édito, nous apprenons aussi la mort d’Alan Rickman, connu pour son personnage de Rogue dans la saga « Harry Potter » et son rôle dans le film « Love Actually. » Un acteur emblématique d’un livre qu’Edilivre adore s’est éteint.

article écrit par Sabrina A.