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Edito

28 janvier 2016
Posté par
Éditions Edilivre

Edito de la semaine

CES PERSONNAGES PUBLICS QUI SE LIVRENT

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Vous n’avez pas pu passer à côté de cette actualité : ce lundi 25 février, le livre de Nicolas Sarkozy, ‘La France pour la Vie’, est sorti partout en France. Dès l’annonce de sa publication, le monde des médias est entré en ébullition et avant même sa sortie, il est entré dans le top 100 des ventes Amazon. Aujourd’hui, il est numéro 1 des ventes. Retour sur ce phénomène des politiques qui se livrent…

Le livre, un outil politique

Les français ne semblent pas friands de ce genre de « mode » : Nicolas Sarkozy a essuyé d’innombrables critiques, notamment sur les réseaux sociaux. Pourtant, il n’est pas le premier personnage public, ni même le premier politicien, à se lancer dans le monde impitoyable de l’écriture. Copé, Fillon et Juppé à droite ; François Hollande, Manuel Valls ou encore François Mitterrand à gauche ; Obama et Tony Blair à l’étranger : nombreux sont les hommes politiques ayant publié un ou plusieurs livres. Ecrire un livre est devenu un passage obligé. Le livre, devient l’outil indispensable pour s’attirer les faveurs du grand public.

Même si beaucoup pensent que cette soudaine « passion » pour l’écriture n’est justifiée que par des enjeux politiques en période pré-électorale, nos hommes politiques jurent le contraire : en mars 2012, Sarkozy disait même que « l’écrit c’est super-intime, l’écrit cela engage plus, c’est plus douloureux ». Ils montrent alors que certes, ce sont des personnages publics mais ils sont aussi des êtres humains. Et comme nous, ils ressentent le besoin de prendre la plume et de se livrer. Rappelons-nous Valérie Trierweiler qui pour exorciser sa déception et sa colère (et peut-être aussi un peu par vengeance ?) avait écrit un livre assassin, aujourd’hui best-seller, ‘Merci Pour ce Moment’.

Le livre, un outil de communication

Au-delà d’un un outil politique, il devient surtout un outil de communication, le but étant de se rendre visible au plus grand nombre et peu importe les ventes tant qu’on en parle !

Plateaux télé, radio, articles presse et autre interview tout est bon à prendre, pourvu que ça buzze.

C’est comme cela que certains livres politiques ont une très forte résonance sans que les ventes suivent nécessairement. Cécile Duflot par exemple, n’a vendu que 1528 exemplaires de son ouvrage « Le grand virage ». Pire, Christine Boutin n’a atteint que le nombre de 58 livres vendus pour « Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate ? » * Lorsque l’on sait toute la promotion à laquelle elles ont eu droit, il y a de quoi trouver ces chiffres surprenants.

Le livre devient alors un objet pour être vu et non lu.

Question du jour : les politiques se doivent-ils tous d’être publiés ?

* Source : Edistat

écrit par Sabrina A.