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Le top 5 des écrivains Kabyles les plus connus
11 janvier 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Le top 5 des écrivains Kabyles les plus connus

À l’occasion de Yennayer (le nouvel an Berbère) qui sera célébré demain le 12/01/2018, nous voulons vous faire découvrir une liste d’auteurs Berbères les plus connus et incontournables dans le monde de la littérature et en Kabylie. Les voici:

Marguerite Taos AMROUCHE (1913-1976) : 

Issu d’une famille chrétienne kabyle qui a sorti quelques excellents ouvrages de la littérature, Marguerite Taos AMROUCHE fut tour à tour chanteuse et écrivain. Que ce soit au travers de ses écrits ou de ses tournées, elle a toujours tenu à faire partager la culture dans lequel elle a grandi. Formée à la double culture berbère et française, profondément marquée par le déracinement, l’exil et la solitude, elle retranscrit dans ses romans le besoin d’émancipation de ces femmes étouffées par la tradition. Son ouvrage le plus célèbre s’intitule Grain Magique.

 

 

Tahar DJAOUT (1954-1993) : 

Tahar Djaout était un écrivain, poète, romancier et journaliste Kabyle. En 1993, il fut l’un des premiers intellectuels victime de la « décennie du terrorisme » en Algérie. À travers ses nombreux écrits, il a dénoncé et condamné toute forme de répression et de dictature en défendu la liberté d’expression et la démocratie. Parmi ses principaux ouvrages : La Kabylie, Les Vigiles, L’Invention du désert

 

 

 

 

 

Mouloud Mammeri (1917 – 1989) :

Écrivain, anthropologue et linguiste kabyle, il a enseigné à Médéa, puis à Ben Aknoun. Son premier roman, La Colline oubliée, fut publié en 1952. Mouloud Mammeri recueille et publie en 1969, les textes du poète algérien Si Mohand. En 1980, c’est l’interdiction à l’une de ses conférences, à Tizi Ouzou, sur la poésie kabyle ancienne qui est à l’origine des événements du Printemps berbère. Mouloud Mammeri meurt le soir du 26 février 1989 des suites d’un mystérieux accident de voiture. Il revenait d’un colloque à d’Oujda (Maroc) portant sur l’amazighité.

 

 

 

Mouloud Feraoun (1913 – 1962):

Élève de l’école normale de la Bouzareah (Alger), Mouloud Feraoun enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d’école et de cours complémentaire, avant d’être nommé inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 et fini par publier son premier roman, Le fils du pauvre. L’ouvrage, salué par la critique, obtient le Grand prix de la ville d’Alger. Il entame, par la suite, une correspondance avec Albert Camus, et reçoit le prix populiste en 1953 pour son roman La terre et le sang. L’écrivain est finalement abattu à Alger avec cinq de ses collègues inspecteurs de l’Éducation Nationale par un commando de l’OAS (l’assassinat de Château Royal) à quatre jours seulement du cessez-le-feu.

 

 

Si Mohand Oumhand (1843-1905):

Si Mohand U M’hand est le grand poète kabyle de l’errance, de la révolte et de l’amour. Refusant tout compromis, il aura vécu dans l’insoumission face au nouvel ordre imposé par la présence coloniale française sur le territoire algérien.

 

 

 

 

 

 

 

Si nous pouvons relever un point en commun parmi tous ces écrivains, poètes, journalistes, romanciers, c’est bien la liberté, la résistance et l’insoumission propres aux amazighs.

À l’occasion de Yennayer (le nouvel an Berbère) qui sera célébré demain le 12/01/2018,
À l’occasion de Yennayer (le nouvel an Berbère) qui sera célébré demain le 12/01/2018