Interview écrite

2 avril 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo, auteur de « Le Cauchemar des réfugiés »

Présentez-nous votre ouvrage

Dans ce roman qui est d’actualité, j’ai essayé, à travers mon personnage décomplexé maître Gabrielle Bissextile Bonnier, de défendre les droits des réfugiés. Actuellement pour vous donner un chiffre, selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(UNHCR), dans le monde entier nous avons 65,6 millions de réfugiés. 80 % de ces personnes persécutées restent sur le continent dans lequel elles ont été arrêtées, suppliciées, maltraitées, violentées même tuées. Néanmoins les 20 % restantes, qui fuient vers les pays développés pour demander protection, la plupart d’entre elles y sont prises pour de faux réfugiés. En effet, que signifie un faux réfugié ? C’est la question, que s’est posée maître Gabrielle Bissextile Bonnier. Car à sa connaissance, il n’a jamais existé de faux réfugiés que de mauvaises lois en matière d’asile, diagnostic erroné voire, un vide juridique sur la Convention de Genève de 1951 consacrée aux réfugiés… à découvrir. D’où, le titre du livre « Le Cauchemar des réfugiés ». Au péril de sa vie, aucun réfugié ne quitte son pays par plaisir si ce n’est que par contrainte. C’est facile de voir les conséquences, mais pas les causes, revendiqua-t-elle.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je déteste la dénégation et l’injustice, en l’occurrence celles systémiques. Les réfugiés, ne sont point des envahisseurs ni profiteurs, mais des victimes. Un peu de considération et d’élégance pour ces personnes, qui ne sollicitent que de la protection de pays signataires de cette Convention de Genève du 28 juillet 1951. À savoir, cette Convention fut édictée au XXème siècle. Mais actuellement, elle ne se retrouve plus dans la réalité de l’époque. Car au XXIème siècle, il y a d’autres formes de persécutions découvertes, constatées et évoquées dans ce livre, menant à porter correction sur la législation en matière d’asile de notre époque.
Nous tous, nous avons en nous quelque chose des réfugiés.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À toutes celles et ceux, y compris les responsables politiques, qui aspirent à la dignité
humaine et aux droits vitaux.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

L’asile ne doit guère être une loterie, ni un quota, mais un droit universel. Ce, dans tous les
pays signataires de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 adaptée au XXIème siècle.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans la vie réelle, sur les faits marquants de l’actualité.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Ma plume est loin de faire un burn-out, non plus un infarctus. Je me battrai toujours et continuerai à écrire des livres osés, ceux de Conscience immunitaire ou incorruptible. Il y aura du nouveau.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Lisez de bons livres et non ceux que l’on vous conditionne de lire. Heureusement, aux Éditions Edilivre vous en avez le choix. Bonne lecture pour la suite. Sur tous vos réseaux sociaux, s’il vous plaît partagez ce lien. Que le destin, vous comble de l’essentiel en tout. Bonne année 2018.