Interview écrite

Rencontre avec Flo’Alexis, auteur de « La Maison »
16 avril 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Flo’Alexis, auteur de « La Maison »

Présentez-nous votre ouvrage

« La Maison » est une nouvelle racontant l’histoire d’un lieu, la Maison, pendant un an. Tout s’y passe dedans, et les personnages ne sont finalement pas au premier plan : pas de nom, pas de description physique, pas même de genre. Bien sûr, il y a une narration, des événements et péripéties, mais la Maison et son histoire sont le point principal au fil des pages.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’avais tout d’abord envie d’écrire une histoire de type « un chapitre raconte un mois », comme un calendrier – et au final c’est exactement comme cela que je l’ai écrit : au rythme d’un chapitre rédigé par mois. L’autre grande contrainte était de ne pas genrer mes personnages, afin que chaque lecteur et lectrice puisse au mieux s’identifier à tout le monde. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts de syntaxe et de description, mais c’était très stimulant. Au final, j’ai eu pour la première fois le sentiment d’avoir raconté une histoire intéressante, complète, pouvant être éditée.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

J’ai envie de répondre « à tout le monde », mais on ne va pas se mentir, certains passages pourront en choquer certain·e·s. En tous cas, définitivement pas aux enfants.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Au début, je pensais que j’avais écrit des banales histoires d’amour, racontant qu’au bout du compte, « tout va bien ». Avec le dernier chapitre, finalement je n’en suis plus si sûr (à vrai dire, je sais exactement quel est le message dans cette fin, mais je ne vais pas spoiler [clin d’œil]).

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans ma vie et celles des autres – et par autres j’entends : toute personne ayant existé ou étant un personnage de fiction.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Il se trouve que j’ai énormément de textes publiés sur un blog, qui sont inachevés ou pleins de défauts. Les reprendre et faire d’eux aussi de belles histoires est ce qui m’attend.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je pense qu’un·e écrivain·e est quelqu’un qui écrit d’abord pour soi, et qui devient auteur·e en décidant de vouloir partager son œuvre. En cela il n’est rien sans les lecteurs et lectrices, alors merci à vous.