Interview écrite

Rencontre avec Boël Souleymane, auteur de « L’Ombre de la violence »
27 mars 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Boël Souleymane, auteur de « L’Ombre de la violence »

Présentez-nous votre ouvrage

Le roman « L’ombre de la violence » est un thriller au suspense dense qui repousse les limites du genre. Il s’agit d’une histoire sombre qui ne se devine pas. La violence y est omniprésente, qu’elle soit à la fois physique ou psychologique j’ai souhaité aborder les différentes aspects que peuvent prendre la violence.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

L’objectif principal était de dénoncer les violences policières et également faire apparaître la difficulté de cette profession. J’ai souhaité être objectif sans tomber dans une généralité, raconter l’histoire de deux hommes qui ont fini par tourner le dos aux fondements de la profession du métier de policier. Au lieu de protéger leurs prochains, ils deviennent des menaces pour eux. A travers cette histoire j’ai voulu traiter des abus de pouvoir à travers l’itinéraire de deux agents de polices possédants des portraits psychologiques totalement différents. Un des deux accro à la cocaïne se laisse emporter par le besoin de répondre à son addiction
en enchainant les délits et ayant remarqué de la fragilité psychologique de son collègue pour entièrement le manipuler.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

A un publique averti, il s’agit d’un thriller palpitant qui incorpore à la fois des traits du genre,
violent, dramatique et mystérieux.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Je délivre un message à mes lecteurs que la violence engendre toujours la violence. Elle devient vite un cycle infernal lorsque les situations prennent des proportions qui peuvent atteindre des points de non-retour. Elle peut parfois être légitime lorsqu’elle devient un moyen d’auto défense.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Les oppressions à travers le monde demeurent la source principale de mes inspirations qui se
ressentent à travers les lignes des romans que j’ai pu déjà publier. Je ne conçois pas d’écrire sans dénoncer les injustices.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Deux longs métrages cinématographiques en cours de réalisation, le premier traite de
l’abandon des personnes âgées, qui s’intituleront : «Anxiogène » et « Belle parole ». Je vous livre en exclusivité le résumé de ce film :
Après la disparition de son chat, une vieille et richissime peintre à la retraite complètement bouleversée par cet événement décide de faire afficher dans toute sa ville des avis de recherche offrant une importante récompense pour la personne qui lui ramènera. Un jour plus
tard, quelques heures après sa libération, un gros malfrat tout juste sorti de cinq années de prison tombe dessus avec deux autres amis alors qu’ils sont en route sur les lieux où il a caché l’argent du casse pour lequel il s’est fait serrer. Depuis son incarcération il n’a jamais révélé à son complice le lieu où était caché l’argent. Touché par l’annonce, il décide de se rendre avant chez la dame pour lui ramener en refusant catégoriquement de percevoir la récompense en raison d’une histoire de son passé. En quittant son domicile pour rejoindre sa voiture il tombe sur une très inquiétante discussion entre une aide-soignante et son conjoint qui incite à cambrioler cette nuit la vieille dame pour récupérer le contenu d’une importante somme se trouvant à son domicile. Après avoir entendu les détails de cette conversation, l’ancien braqueur et ses amis comptent bien faire payer cette idée crapuleuse à ce couple d’avoir voulu prendre pour cible une personne faible et sans défense. Ce film devrait sortir fin 2018. Le deuxième, « Belle parole », est basé sur une véritable histoire basée sur la vie de Masyl Kasri, un adolescent originaire de Meaux né handicapé, racontant les luttes à atteindre ses projets
malgré son handicap. Pour la partie littérature j’ai actuellement deux romans en cours d’écriture. Le roman « L’estomac des favélas », qui traitera des sociétés inégalitaires et du racisme dans la société brésilienne. Et l’autre s’intitulera « Les enchères de la déshumanisation », il traitera de tout ce que peut engendrer les mauvaises gouvernances. Attendez-vous à une immersion violente sur les routes dangereuses d’une immigration clandestine et des calvaires des migrants africains pouvant souvent être kidnappés en Libye pour finir inhumainement sur des marchés d’esclaves.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Si vous avez aimé mon style d’écriture à travers ce roman, je vous invite à découvrir également mon premier moyen métrage : « Une chute stupéfiante » réalisé par Mahmoud Haroun, disponible en streaming sur Allociné, ou découvrir mes autres romans déjà publiés aux éditions Edilivre. Pour le mot de la fin, cela sera : conservez une détermination à toute épreuve pour réaliser vos
projets et ne vous laissez jamais décourager si vous avez la certitude qu’ils méritent d’être réalisés.