Interview écrite

Rencontre avec Zorro Elion, auteur de « Cinq minutes d’imagination »
27 décembre 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Zorro Elion, auteur de « Cinq minutes d’imagination »

Présentez-nous votre ouvrage.

En prélude de mon discours, dans la partie « Avis au lecteur », comme j’avais su le dire et le réitère ici avec autant de sympathie : « Cinq minutes d’imagination est un discours philosophique ». En raison de la vision personnelle, cohérente, critique et même contradictoire, et aux différentes idées que comporte ce livre, Cinq minutes d’imagination est et reste avant tout un discours philosophique développant l’orientation de ma pensée vis-à-vis des questions qui préoccupent les esprits de mon temps. L’imagination est le thème principal et c’est autour de ce thème que s’articulent les autres thèmes aussi importants. Je ne parle pas de l’imagination pour la définir ou dire simplement ce qu’elle est. Je parle de l’imagination plutôt en tant qu’elle est et doit être un comportement ; un mode de vie ; un état d’esprit prompt à la création des choses, à la gestion des formes et à la construction de sa personne pour pouvoir mieux construire. Qu’est-ce qu’il faut retenir de cet ouvrage ? La chose est simple ! Cinq minutes d’imagination est un discours philosophique formel sur l’imagination, son caractère intersectoriel et ses tendances pratiques substantielles à l’éducation et au développement personnel, social et culturel. Sur un volume de 256 pages (format 13,4 cm x 20,4cm), Cinq minutes d’imagination est composé de quatre (4) parties principales sous-titrées et de neuf (9) parties quasi conventionnelles (un avis au lecteur ; un avant-propos ; une introduction ; une conclusion ; un épilogue ; un guide pratique ; hommages et cas pratiques ; exhortation et, enfin, la bibliographie). Les parties principales sous-titrées comportent, au total, neuf (9) chapitres (dont selon l’ordre chronologique, nous avons : le paradigme des sept manquements ; La santé mentale et ses dispositions ; Entre l’imagination, la morale, le doute et le jugement ; Les différentes formes de l’imagination ; L’imagination au service de l’amour ; L’imagination au service de la paix ; L’imagination au service du progrès ; L’éducation pour tous vers l’imagination pour tous. Comment et Pourquoi ? ; La responsabilité supplémentaire)

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Parce que j’avais quelque chose à donner. J’ai quelque chose à donner. Je ne voulais pas seulement être utile à ma société et sa marche, il était question de démontrer que j’étais utile à ma société parce que j’avais quelque chose à donner. C’est clair ! Cette chose, la voici : Cinq minutes d’imagination. L’avenir nous dira si j’avais tort. Sinon, il est clair que je suis de ceux qui pensent que l’imagination a le pouvoir de construire. Le contraire n’est pas possible. Une fois que l’imagination sera au pouvoir, rien ne sera impossible. Voilà pourquoi, j’ai choisi d’apporter mon appui total, mon temps, mon énergie et la majeure partie de ses vibrations, à cette faculté-vie pour l’aider à monter au pouvoir et à triompher partout dans le monde. Indépendamment de cette volonté sans doute manifeste, il était question pour moi de matérialiser un certain nombre d’initiatives que ne cessent de formuler les esprits de mon temps. En lisant ce livre, vous constaterez que plusieurs actions sont concrétisées (ou veulent se concrétiser). Autant d’actions sont à souligner, seulement je retiens six (6) au total. La première, une action en faveur de la paix : la paix durable ; une action en faveur de la recherche, le maintien ou le rétablissement de la paix en l’homme, la paix en continue, la paix illimitée. La deuxième, une action en faveur de l’éducation : l’éducation opérative – préventive et curative –, une invitation à la mise à jour du système éducatif et à la diversification des méthodes pédagogiques conformément aux attentes de notre temps et de nos esprits certainement en cours d’éveil. La troisième, une action en faveur de la lutte contre la pauvreté : la pauvreté mentale, la pauvreté réelle, pour une santé mentale à la taille des défis du futur. On ne peut pas lutter contre la pauvreté en luttant contre la pauvreté ou l’existence de la pauvreté. Il faut plutôt lutter contre les effets ou les influences de la pauvreté. Le seul moyen efficace de lutter contre la pauvreté et avoir des résultats est celle-ci. Longtemps, nous avons lutté contre la pauvreté, mais nous n’avons jamais mieux lutté contre la pauvreté. Les influences de la pauvreté sont plus influentes que la pauvreté elle-même. Ces influences sont loin d’être le manque du pouvoir d’achat, le manque d’argent, etc. mais elles tournent autour de la pauvreté mentale et ses conséquences négatives toujours indésirables. Lutter contre la pauvreté mentale c’est ainsi mieux lutter contre la pauvreté. Car, l’objet n’est pas d’éradiquer la pauvreté, encore moins, de réduire le nombre des pauvres dans le monde, mais plutôt de réduire la présence de la pauvreté mentale dans le monde et, par conséquent, éradiquer sans réserve les influences néfastes de la pauvreté sur les habitants de la Terre, en commençant par les africains. La quatrième action est une action en faveur du développement : le développement de la pensée et le développement humain (l’inverse est possible) ; le développement personnel de haut niveau par le truchement du développement mental. La cinquième action consiste pour moi d’œuvrer en faveur du vivre ensemble, par l’élévation du niveau de compréhension et d’exercice de la solidarité africaine d’une part et, par le renforcement du niveau de compréhension et d’exercice de la citoyenneté mondiale, d’autre part. Et, enfin, la sixième action, la promotion d’une existence en version imaginaire : Un autre type de fertilité mentale est nécessaire. Un autre degré de fertilité mentale est indispensable et c’est sur cette problématique que résident l’action et l’intention finales de ce livre. Cet ouvrage ouvre, en effet, la possibilité à chacun d’exister dans son imagination. Voilà de façon explicite les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre de chirurgie de littéraire.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Celui qui souhaite voir et vivre un monde meilleur. Celui qui souhaite voir et vivre une Afrique. Celui qui aspire à l’excellence. Celui qui attend impatiemment. Celui qui attend de voir la joie, le bonheur, la paix et l’amour habités la Terre des hommes au sein duquel l’égo ne cesse de rendre la vie morose. Quelque part, il est aussi vrai que je m’adresse à un public quelque peu spécifique. Ce public est jeune, ces jeunes ont de l’énergie. Ces jeunes me ressemblent. Nous avons la même histoire. Nous avons le même temps. Nous avons les mêmes objectifs. Nous avons les mêmes aspirations. Nous avons la même volonté : Accélérer la marche du monde vers son épanouissement total. En outre de cela, mon ouvrage s’adresse aux acteurs d’éducation, les nationaux et les internationaux, et, enfin, la communauté intellectuelle mondiale, l’UNESCO.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

disciplinée contre la pauvreté mentale, la vraie pauvreté. Mon message c’est l’amour. L’amour ! Encore l’amour ! Parce que quelque chose en dépend.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’Afrique ! Oui, l’Afrique ! Une potentialité ! Un potentiel incroyable jamais utilisé. Je n’avais jamais cessé d’imaginer le jour où il sera utilisé pleinement. Et, mon esprit a toujours bien su se représenter ce qui va réellement se passer dans le monde une fois que ce potentiel sera déversé entre les fleuves et les océans. Je vois l’Afrique, je me vois à travers l’Afrique, je vois l’Afrique à travers moi et c’est de cette manière que je construis mon temple et puise mes inspirations. Ça fait déjà longtemps que je vis dans les étoiles grâce à ce travail.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Beaucoup de projets sont en cours d’élaboration. Beaucoup de projets littéraires ont été finalisés. Le temps me gère encore. Avec le temps, je pense dévoiler un par un et, ensemble, le temps et moi, moi et mes futurs lecteurs potentiels, nous allons coloniser l’éducation.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Le message est vôtre ! Le message est le leur ! Les initiatives dégagées dans ce discours sont vôtres, chers lecteurs, chères lectrices. J’ai été saisi pour rendre visibles ces étoiles pendant le jour, ces étoiles qui vont orienter notre marche. Voilà, chose faite, mission accomplie. Il ne nous reste plus qu’à mettre en pratique ces recommandations pour pouvoir réaliser ce qu’il nous faut faire afin que le changement soit réel, effectif ou total.