Interview écrite

Rencontre avec Yannick Taillefer, auteur de « L’écriture comme un couteau »
29 juin 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Yannick Taillefer, auteur de « L’écriture comme un couteau »

Yannick Taillefer_EdilivreDans quelle région habitez-vous ?

J’habite en Bretagne. Je suis né à Lorient et depuis 2002 je réside à Rennes.

 

Présentez-nous votre ouvrage.

« L’écriture comme un couteau » est constitué de quarante textes qui peuvent être qualifiés de poésies bien qu’ils n’en respectent que rarement les canons.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ecrire c’est dire. Dire pour essayer de se libérer de ce qui parfois pèse, envahit. Dire aussi pour enraciner davantage les bons moments de la vie. C’est ce qui m’a guidé pour écrire ce livre.  L’écriture a des vertus thérapeutiques. Cependant, et pour être honnête, je n’avais pas l’intention, à priori, de publier. Ce livre est né de la suggestion faite par une amie une nuit de décembre. L’idée a germé. Trois mois plus tard je me suis lancé et cela a donné « L’écriture comme un couteau ». Je remercie au passage les éditions Edilivre pour leur confiance.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

C’est une promenade dans les dédales de l’existence. Les textes qui le composent sont le résultat d’expériences, de ressentis, d’émotions, d’états d’être, de sentiments jetés sur le papier invitant à prendre le temps de s’arrêter pour mieux avancer, trouver une sortie.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Comme Lagardère, ce n’est pas moi qui vais à l’inspiration, mais l’inspiration qui vient à moi. Ce sont les circonstances de la vie quotidienne qui font naître le besoin d’écrire pour tenter d’exprimer ce qui souvent, en société, ne peut-être dit. Les sujets abordés sont mes contemporains, connus ou non, mes errements, un souvenir, une pensée, un regard croisé dans la rue, une phrase entendue par hasard, une aventure passée ou à venir. Il n’y a pas de règle. Je tâche de retranscrire ces émotions, douloureuses ou heureuses, sans les dénaturer. Toucher l’indicible.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je continue d’écrire à mon rythme comme je le fais depuis plusieurs années maintenant. C’est un processus assez long. Aussi nous verrons. Je préfère prendre les choses comme elles viennent, sans impératif.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Tout d’abord merci de vous intéresser à ce que je peux produire.

J’espère que la lecture de mes lignes, qui ne sont que mon regard, saura trouver un écho favorable en votre être, car il s’agit de cela : être.