Interview écrite

29 décembre 2016
Posté par
Flora

Rencontre avec Véracité-Ktn, auteur de « Ici-bas »

Véracité_Ktn_EdilivreOù habitez-vous ?
Comme j’ai souvent l’habitude de le dire, je suis né à Pointe-Noire, en République du Congo  Brazzaville, permettez que je mette cette précision, car le plus souvent un grand nombre de gens confondent mon pays avec la République démocratique du Congo. Et j’habite à Pointe-Noire, la capitale économique, dans la région de Pointe-Noire. Merci !

Présentez-nous votre livre
Ô la vie est belle ! Mais, pour que nous puissions jouir de cette beauté de la vie, nous devons savoir que la vie ici-bas, mes amis, est une femme qui doit être comprise, aimée et défendue par celui qui l’épouse. Ici-bas est un récit qu’une grand-mère est en train de conter à ses petits-fils venus passés les vacances chez elle au village de Kinpola, dont l’histoire retrace la vie d’un monsieur, Lima, qui n’a pas compris que la vie avait besoin d’être entretenue, et qui a fini par être une victime des bas de la vie.
En effet, né dans une période dramatique, pendant laquelle sa mère Solange n’avait plus de moyens pour subvenir à ses propres besoins et ceux de ses quatre enfants, monsieur Lima trouva grâce aux yeux de son oncle César qui vivait en ville, à De Whinnie. Là en ville, devenu grand, il bénéficia de plusieurs opportunités de la ville pouvant parfaire l’existence de l’homme sous ce soleil. Il fut embauché dans l’Hôtel de Ville, occupant un poste de chef dans les constructions routières. Il a même eu des occasions de rencontrer un grand nombre de grands bourgs du pays, jusqu’à souper avec le plus grand affairiste de notre pays tonton Moussa Boniface, lui dont tout le monde mourait de passion de percer les secrets de la réussite. Monsieur Lima a touché des fortes sommes d’argent, des millions et des millions dans sa vie. Cependant, il est mort tel qu’il était né, sans femme, sans enfants et sans laisser un quelconque héritage à sa famille. Toute sa vie, il n’a fait que vivre dans des rêvasseries, dans des prodigalités et dans des débauches de toutes sortes, devenant ainsi partisan de la procrastination face à la construction de son avenir qui était pourtant urgent. C’est sur cette inconscience de monsieur Lima envers toutes ces bontés de Dieu et opportunités exceptionnelles que la vie lui a gratuitement offertes, que cette grand-mère martelait pour prévenir ses petits-fils sur ce qui les attendait dans l’avenir. Certes dans la vie il y a une panoplie d’opportunités qui se présentent à nous, pour nous aider à mieux vivre et à ne pas croire que la vie n’a été faite que pour les autres, mais si nous désirons vivement améliorer notre statut social, existence en question, ne prenons pas ce soin de profiter de ces opportunités, notre vie sera un mauvais miroir pour tous ceux qui nous regardent dans la société. La vie de monsieur Lima ici-bas est une leçon de morale que la grand-mère donne à ses jeunes gens qui n’ont pas encore connu les mystères de la vie, afin de leur donner des outils perforateurs du mieux vivre dans ce bas monde. Tout le long de son récit, grand-mère navigue sur plusieurs faits sociaux, sur les réalités familiales, conjugales, culturelles, politiques, économiques, scolaires et professionnelles. Jouant le rôle du capitaine de navire dans ce récit, elle prodigue dans le même sens un grand nombre de conseils à la jeunesse montante, ces jeunes gens qui sont encore tout petits, conseils qui sont ici comme un recueil des paroles de sagesse donnés par une vieillarde bien mûre qui a complètement compris le fonctionnement de la roue d’ici-bas. En un mot, ce livre emmène comprendre avec la grand-mère que rater les opportunités dans la vie, c’est refuser soi-même de rendre beau son avenir et la vie a besoin d’être considérée au titre d’une épouse pour être bellement vécue.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Ce livre, chers auditeurs et lecteurs, parce que le siècle de la rêvasserie est fini ! Chacun de nous doit prendre conscience de son avenir ici-bas, car malgré les multiples conjonctures actuelles qui terrorisent, les hauts et les bas de la vie, il existe quelque part une panacée qui nous guérit de tous ces maux  et qui répond positivement aux diverses attentes de nos cœurs.
Ce livre, simplement parce que face à la décadence du monde actuel, les crises de conscience, la plupart des jeunes gens, la jeunesse actuelle n’a plus confiance en leur glorieux futur ; l’incertitude devient leur nouvelle devise existentielle. Oui, comment oserons-nous le nier que la jeunesse de nos jours est en grande perte de repères en matière d’avenir ?
Cependant, cette jeunesse doit coûte que coûte se donner un vœu de croire en une destinée meilleure en sa faveur ; en faisant sagement confiance aux conseils des vieilles personnes rassasiées de jours, de ceux qui ont déjà traversé les couloirs de la mort de l’existence. C’est dans ces conseils souvent négligés et ignorés que se trouve la solution à nos mystères, les clés de notre réussite et succès, mieux notre bonheur. Donc, la jeunesse doit désormais apprendre à côtoyer la vieillesse pour avoir de la sagesse afin de faire des prouesses pour donner du goût de l’existence à tous ceux qui nous entourent.

A quel lecteur s’adresse votre livre ?
Mes livres ont toujours pour cible, pour la plupart, toutes les personnes qui composent les sept milliard communautés humaines qui habitent cette planète dans laquelle tous sommes citoyens. C’est ce que je pourrais dire d’une manière laconique pour répondre à votre question !

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le message, c’est simplement de comprendre que l’avenir est incertain pour celui ou celle qui rejette les conseils et les paroles de ceux qui ont déjà connu le labyrinthe de la vie, ses contours et ses divers mystères, les grands-parents, les parents, les éducateurs, les vieilles personnes et les instructions scolaires.
Aussi, inviter la jeunesse à ôter de leur mentalité cette fausse culture qui endoctrine qu’être vieux, vieillard signifie devenir « sorcier » ou que toutes les vieilles personnes sont des « mauvaises personnes à éviter », qu’il faut catégoriquement les fuir ! Non, la vieillesse n’a rien avoir avec ces fausses théories, au contraire elle est un  recueil de sagesse et un savoir-faire personnifiés cherchant où habiter dans le monde, dans nos villes, dans nos sociétés, à la recherche des personnes qui vont leur accorder des asiles afin qu’ils leur accordent en retour de l’allégresse ! D’ailleurs, si je pourrais me le permettre ici de le mentionner, c’est sur cette vérité qu’Hamadou Hampâté Bâ sensibilisait en disant : « Lorsqu’un vieillard africain meurt, c’est tout une bibliothèque qui brûle !»
Qu’il est temps pour les jeunes gens d’apprendre à côtoyer les vieillards pour extraire le savoir-faire, la sagesse et l’intelligence qui sont enfouis au-dedans d’eux. Nous ne devons plus laisser les sages mourir avec leur sagesse dans le cœur, les morts n’ont rien à faire avec cette science, ce sont nous les vivants qui ont en grandement besoin pour notre bonheur ici-bas !

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans l’observation et dans la détermination de fournir le bonheur aux autres ! Voilà d’où m’est venue l’inspiration de ce livre.

Quels sont vos projets d’Ecriture pour l’avenir ?
Mes projets d’écriture pour l’avenir sont nombreux, parmi lesquels :

  • Ne dis plus ceci, ne fais plus cela, change seulement tes manières
  • C’était mon neveu,
  • Tréfonds poétique,
  • Diagnostic de la vision ;
  • Le divorce, une catastrophe silencieuse ;
  • Pense bien… ;
  • Le silence tue, lorsque la vie est abattue !
  • Bouanga-Bounga ;
  • Un visionnaire visionnaire ;
  • Pardonnez-moi cette expression !
  • Une passion sans frein,
  • Destination inconnue de tous,
  • Contes d’autrefois ;
  • Dossiers top secret ;
  • On m’a parlé de lui !
  • Ha, je m’en fous !
  • Si c’était à refaire !
  • La table est prête !
  • La Dernière révélation ; etc.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Les lecteurs sont pour nous les hommes de la plume des panacées qui nous permettent de parcourir l’univers entier ! Ce sont nos ambassadeurs dans les nations !
S’il y a un mot à leur adresser, je leur dirais de tout mon cœur un grand merci pour ce service d’ambassadeur qu’ils nous rendent chaque jour auprès de leurs amis, connaissances, voisins et pays !
Nous nous reverrons, bientôt, si Dieu le veut !
Encore, merci à vous !