Interview écrite

28 octobre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Simplice Percy Bickini dit Jeremia, auteur de  » Arrêt cardiaque « 

Simplice_Percy_Bickini_EdilivrePouvez-vous introduire en quelques mots votre ouvrage
Arrêt cardiaque est un ouvrage qui révèle le diagnostic effrayant de la gestion des états africains d’après les indépendances, dans l’objectif d’aboutir à une prise de conscience des africains et pour s’investir à relever le défi du développement de l’Afrique.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Sans doute pour mieux illustrer la pathologie du non développement qui mine les états africains et aussi d’exprimer de la manière la plus grave l’état actuel de déchéance des pays d’Afrique. Toutefois ce titre nous a été inspire par l’anecdote selon laquelle un ancien Président d’Afrique Centrale avait trouvé la mort par arrêt cardiaque après avoir entendu que son pays était désormais dans la catégorie des pays très pauvre et très endettés.

Pensez-vous que les solutions que vous proposer pourraient être adoptées ?
Lorsqu’une personne se noie, son réflexe le plus immédiat c’est de tenir la main salvatrice qui se présente à elle pour son secours. Bien que la solution spirituelle de secours semble être démodée en ce siècle présent, mais elle s’impose vu l’urgence de l’heure et tous on s’en convient le manque de bonne gestion en Afrique a pour fondement le manque d’éthique, le manque d’amour et d’intégrité. Quant à la solution scientifique de sanction de la vieille classe politique par les urnes au profit d’une génération des hommes droits, elle est souhaitée et acceptable par tous.

Quels sont les auteurs qui vous inspirent ?
Dès ma tendre jeunesse, j’ai été frappé par le style littéraire de René Maran dans Batouala, de la fiction mystique de l’étrange destin de Wangrin d’Hamadou Hampaté Ba, de Tribaliques d’Henri Lopez sans oublier les lectures quasi quotidienne des romans de Guy des Cars et San Antonio. Je crois fermement que ces auteurs ont eu de l’influence dans ma vision de l’écriture. Actuellement ma source la plus prolifique d’inspiration est les Psaume de David et les épîtres de l’Apôtre Paul.

Pourquoi avoir choisi l’écriture comme moyen d’expression ?
Pour résister à l’usure du temps, aux grandes dictatures de répressions à la liberté d’expression. Pour traduire de manière exacte les sentiments les plus enfouis dans le labyrinthe du cœur. pour transmettre aux générations futures des repères et outils équitables de bonne gestion. Pour faire pénétrer la pensée du Beau dans les milieux les plus verrouillés à la vérité et aux changements. Et enfin pour dire ce qui se dit très bas et faiblement plus haut et fortement.

Avez-vous d’autres ouvrages en préparation ?
Oui, toujours avec la Maison Edilivre vers mi-novembre « Que chacun se débrouille », et vers mi-janvier « La réhabilitation des étangs piscicoles : cas de la Djoumouna au Congo Brazzaville » seront publiés. Dans les coulisses de l’écriture nous apprêtons le manuscrit d’un roman d’Amour intitulé. « La séparation par politesse ».

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
« Arrêt cardiaque » va au delà d’une analyse économique, historique profitable, nous nous sommes attelés à exalter le plaisir et l’élégance littéraire. Dans l’attente de « Que chacun se débrouille » et de « La séparation par politesse », nous disons un grand merci à tous les lecteurs qui concourent à la promotion d’ »Arrêt cardiaque » et nous sommes prêts à partager avec eux les interrogations, les remarques, en général les contributions par notre adresse E-mail, téléphonique :
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