Interview écrite

28 juillet 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Sarai David, auteur de « La Déferlante »

Sarai_David_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage.
C’est un recueil de poésies largement inspirées par le romantisme du XIXe siècle, qui peut être considéré comme la suite de « Aux heures égarées », ouvrage publié il y a 3 ans.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Par devoir de mémoire vis-à-vis de ce que je vivais à l’adolescence. Mais ce ne sont pas des écrits égocentriques, car j’y aborde des thèmes propres au romantisme : la nature, le désenchantement, la passion, la mort, dieu, l’espoir. J’y dénonce la corruption et l’hypocrisie.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tous ceux qui ont une « fibre romantique ». Il y a de la noirceur dans cet ouvrage, ce n’est pas du tout un recueil naïf. Il s’adresse à ceux et celles qui possèdent une sensibilité artistique développée et qui sont à la recherche de quelque chose -eux-mêmes ?

Quelles sont les principales qualités de votre ouvrage ?
Il y a un vocabulaire soutenu, recherché, malgré le jeune âge auquel j’ai écrit ces poèmes.
De la réflexion, de la maturité.
De l’authenticité, les mots employés reflètent de réels émotions et questionnements.

Où puisez-vous votre inspiration ?
En l’occurrence, ce fut dans les classiques littéraires que j’ai puisé mon inspiration. Mais mon affection pour la littérature romantique s’est transformée peu à peu en une fascination un peu « insane » pour le romantisme noir d’aujourd’hui. C’est un ouvrage que je peux qualifier de gothique.