Interview écrite

Rencontre avec Moko, auteur de « Nouvelle mo(ts) de »
7 janvier 2015
Posté par
Flora

Rencontre avec Moko, auteur de « Nouvelle mo(ts) de »

Moko_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Je suis Bibliocoach. « Nouvelle mo(ts)de » a vu le jour dans le cadre de cette activité.
Lorsque je reçois les gens dans l’arrière boutique de la librairie, je propose des jeux de lecture, mais d’écriture aussi. La personne coachée et moi jouons à échanger des listes de mots avec lesquelles nous écrivons pour l’une et pour l’autre (mon public étant exclusivement féminin). Nos productions permettent de parler des problématiques détectées, identifiées. Le but étant de les regarder d’un œil nouveau et de les (re)lire autrement.

Expliquez-nous un peu plus ce qu’est le bibliocoaching ?
Comme le dit Emilie Devienne fondatrice du mouvement en France, sur son propre site (http://www.emilie-devienne.com/bibliocoaching.php), le Bibliocoaching est une thérapie douce à la rencontre de la lecture et du coaching, qui propose de clarifier des états intérieurs dans des moments de doute, de transition ou de conflit, à travers des prescriptions de lectures.
Très en vogue dans les pays anglo-saxons et reconnue en Angleterre depuis Mai 2013, la Bibliothérapie commence seulement à se développer en France.

Recevez-vous encore des listes de mots ?
Oui, bien sûr. J’ai de quoi écrire encore ou moins trois tomes. Les lecteurs peuvent d’ailleurs m’en envoyer sur le mail lalistedevosmots@hotmail.com, ouvert à l’occasion de la sortie de «Nouvelle mo(ts)de».

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tout le monde. En tout cas je le souhaite. Car plus habituée à travailler avec la gente féminine, je suis impatiente par exemple d’avoir les impressions, l’avis et les listes de mots d’un public plus masculin.

Qui a dessiné la couverture de votre livre ? Comment s’est déroulé ce choix ?
J’avais déniché sur internet une illustration représentant un cintre en forme de petite robe noire. Je trouvais cette couverture très moderne dans sa sobriété. J’ai soumis le projet à Edilivre qui a fait un autre choix. Et je dois avouer qu’il est absolument magnifique.
Mon entourage ne tarit pas d’éloge sur cette explosion de grâce. Si j’ai donné le ton, je reste totalement étrangère à la forme finale.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
J’ai voulu mettre (et veux mettre encore) en lumière, la beauté de ces femmes que je connais ou que je reçois en entretien privé, et qui me livrent leur intimité.
Je suis toujours très émue de recevoir ces confidences parfois si douloureuses.
Il y a un nombre incalculable de très belles personnes dans le monde qui vivent des choses d’une rare sauvagerie parfois, et dont personne ne parle, que personne ne relaie. J’ai eu envie d’être l’écho poétisé d’une parole que je ne peux livrer, par souci de confidentialité, autrement que par le biais d’une fiction.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Plein. Continuer de toute façon, si Edilivre me supporte encore, à traduire le plus dignement possible la voix de toutes les personnes que je soutiens dans mon métier.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Envoyez-moi vos listes de mots et n’hésitez pas à discuter avec moi par mail si vous avez besoin d’être coaché ou seulement de discuter.