Rencontre avec Marie-Hélène Martinez, auteur de « Les blessures du passé »

Dans quelle région habitez-vous en France ?

J’habite au Pradet, une ville moyenne du Var près de Toulon.

 

Présentez-nous votre ouvrage

Cet ouvrage est une autobiographie romancée qui est écrit comme un roman policier. Ce mélange des genres se veut porteur d’espoir pour toutes les minorités. Les parents de l’héroïne ont dû quitter l’Algérie en 1962, orpheline par sa mère, homosexuelle, atteinte d’une maladie héréditaire psychiatrique, Caro a dû affronter bien des défis mais s’est toujours relevée.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’ai commencé à écrire « Les blessures du passé » en 2003 alors que mon grand-père était encore en vie. Lorsqu’il a fait un œdème pulmonaire, j’ai pris conscience que la vie était éphémère et j’avais envie de leur rendre hommage dans un livre. J’ai imaginé cette histoire en me servant de vrais souvenirs. Lorsque j’étais auprès de mes grands-parents la vie me semblait facile et puis j’ai perdu mon grand-père le 24 novembre 2004. J’ai alors attendu 10 ans avant de reprendre la plume et j’ai achevé « les blessures du passé » en 2013. Depuis ma grand-mère adorée est allée rejoindre mon grand-père et je leur dédie cet ouvrage.

 

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Mon ouvrage s’adresse à tous les lecteurs et même à toutes les personnes qui commencent à lire et qui veulent commencer avec des « petits livres ».

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Tout d’abord, un message d’espoir pour toutes les minorités mais pas seulement et transmettre une vision positive de la vie et du don de soi.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Tout m’inspire. Mais plus particulièrement le devoir de mémoire, la nature, les animaux, toutes les causes désespérées en quelque sorte.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai le projet d’écrire un livre en trois tomes sur la rencontre de trois personnages avec trois animaux gravement menacés d’extinction dont le destin va entraîner jusqu’à se rencontrer lors de la Cop 21. Il s’intitulera « La la la la l’ère » et chaque tome aura un sous-titre, pour le premier tome se sera : « William et le loup rouge ».