Posté par
Guillaume
Rencontre avec Marco Bisson, auteur de « La Douleur passagère »
Présentez-nous votre ouvrage ?
C’est une sorte de road sentimental, de dédoublement en ce qui concerne les deux protagonistes, l’un suit l’autre sans le juger à travers sa dérive amoureuse qui ressemble à la sienne. Des accidents de la vie jalonnent leur parcours, de Paris à l’ile de Ré. La mort du père déclenchera une série de déblocages plus ou moins heureux, il y a surtout le retour de la pierre angulaire familiale …Jack. L’écrivain à succès déglingué, violent et tendre, le frère de Sam, sans doute trouvera t-il une forme de rédemption en tentant de sauver son frère de sa dérive dans sa maison de l’ile de Ré. Cette maison deviendra un âtre ou les personnages se brûleront, en se cherchant et pour certains parviendront à se trouver pour un instant peut être, mais c’est déjà ça.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je pense qu’il y a de l’autobiographie à l’intérieur de tout ça…pas totalement, c’est un roman, donc une histoire, et j’ai donc romancé tout ça avec le maximum d’humour, je pense qu’il faut s’amuser en écrivant, c’est comme le jeu d’acteur, si l’on s’amuse, le lecteur et le public s’amusent aussi.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je ne pense pas que ce soit de sept à soixante dix sept ans, on va dire de quatorze à cent ans, je crois que c’est une résonance familiale et amoureuse que beaucoup de personnes connaissent ou ont connus…
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Il n’y a pas de message particulier, si ce n’est que parfois on croise sur sa route ses démons, ceux des autres aussi, et ses anges…et des anges parfois..que tout est dans tout, même dans le malheur…malheureusement…que c’est un monde de plus en plus violent, et qu’il faut laisser au rêve et à la démesure la place qui est la sienne…c’est à dire toute la place.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans la vie bien sur, et dans mon regard sur l’infini, l’espace, là ou loge peut être cette fameuse inspiration si mystérieuse, indéfinissable, cette petite voix qui parle à l’oreille et nous souffle de jolies choses ou pas, là ou les Mozart, les Musset et j’en passe, se laissaient envahir par la création et la beauté pure..
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je termine une ( longue ) nouvelle qui a pour titre « 17 h » dans un registre totalement différent de « La douleur passagère » puisque c’est construit comme un polar…un libraire sans histoire, à qui il arrive des événements troublants à partir de 17h.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Le fait d’être lu (enfin, et grâce à vous)… par eux et à me procure une joie indélébile, et qu’ils sachent que l’émotion qu’ils éprouvent, si ils…me donnera cette petit vie supplémentaire et cette énergie qui est pour moi ce fameux Graal qui repousse les limites, je les en remercie.