Interview écrite

25 octobre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Mamoutou Samaké, auteur de  » Manéro ou De l’homme à l’humain « 

Mamoutou_Samaké_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
L’ouvrage, Manéro ou « De l’homme à l’humain », raconte le départ à zéro d’un jeune homme nommé Agapè. Une nouvelle vie absolument différente de son passé : famille, amis, ambitions, tout, nu comme un nouveau-né. C’est au cours de cette vie, contraint de se faire une raison, qu’Agapè s’assignera comme combat : la quête du bonheur. En effet, c’est l’unique chose qui l’intéressera désormais. Par où débuta-t-il ? Par quoi ? Qu’affronta-t-il ? Et enfin qu’a-t-il appris et obtenu ? Voilà les mystères que j’étrille dans Manéro ou « De l’homme à l’humain ».

Certains passages de votre livre s’inspirent-ils de votre propre vie ?
Évidemment que oui ! Je pense que je me discréditerais en le niant. Cela s’explique clairement du fait que c’est mon premier roman. Mais il est important de souligner, malgré l’intimité de ces passages, que j’essaie d’en dégager et de centrer la part universelle de ma propre expérience dans la vie.

Souhaitez-vous délivrer un message à travers votre ouvrage ?
L’écriture pour moi est avant toute chose une passion. Aussi, la parole est une faculté commune aux hommes, mais quand une personne parle, c’est pour exprimer ce qu’il a dans son for intérieur. Donc à travers cette passion, je fais part au lectorat : Primo que le bonheur est l’unique et le vrai l’essence de la vie. Il prime toute chose et toutes nos entreprises doivent s’orienter vers lui. Deuzio, je signale que dans l’amalgame qui règne dans le monde d’aujourd’hui, même résolus, nous nous méprenons fréquemment et nous courons autre chose à la place du réel et du simple bonheur. Et enfin tertio, j’exhorte chacun à faire ce qu’il faut pour son bonheur. Ça en vaut la peine à s’y consacre pleine. « Tu trouveras, je ne sais pas où, mais je sais que tu chercheras, ton bonheur. »

Quel est, finalement, le meilleur moyen d’accéder au « bonheur » selon vous ?
Accéder au bonheur !… Il faut être humain, s’humaniser. Dans mon livre, déjà le tire  » Manéro ou De l’homme à l’humain « , annonce la différence que je conçois entre « homme » et « humain ». L’humanité ici met en relief la sincère bienséance, la bonne société… Le bonheur est toujours collectif. Le bonheur des uns ne nuit jamais aux autres. Le miséreux aussi dans son indigence peut-être heureux.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour terminer votre livre ?
De la première lettre au point final, il fallut environ une année. Puisque partagé entre mes études (J’étudie l’« Eau et Environnement » à l’Université de Khémis-Miliana (Aïn Defla – Algérie)) et d’autres occupations, j’ai dû interrompre à plusieurs reprises mon projet. Et l’inspiration non plus n’était toujours pas au rendez-vous.

Projetez-vous d’écrire d’autres ouvrages ?
Oh ! Bien sûr. La suite du présent ouvrage est en cours. L’aventure d’Agapè est loin de s’achever. L’homme qui s’humanise n’est évidemment pas à l’abri des soucis existentiels. À part  » Manéro ou De l’homme à l’humain  » et sa suite, j’ai d’autres projets. Il y en a qui sont déjà achevés et d’autres en cours, parallèlement.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Le plaisir dans le plaisir pour le plaisir : c’est cela l’exercice de l’écriture pour moi. Avec le cher lectorat, je partage ces moments de joie. Qu’il puisse se retrouver figé à travers les pages de mon livre, le bonheur qui les a conçues. Qu’il puisse découvrir en leur faveur mes paroles. Merci à tous et à toutes.