Interview écrite

14 février 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Maëlle Baudin, auteur de  » Lucie Sansaï « 

Maëlle_Baudin_EdilivreMaëlle Baudin, pouvez-vous introduire en quelques mots votre premier roman, Lucie Sansaï ?
Pour résumer, il s’agit de l’histoire d’une jeune fille qui rentre en classe de sixième, prénommée Lucie Sansaï, qui n’a pas toujours eu une vie facile, puisque ses parents sont décédés lorsqu’elle était jeune et qu’elle a toujours vécu coupée du monde, dans un orphelinat, sans aucun ami pour la soutenir. Ignorée de tous, sans jamais savoir pourquoi, ce n’est qu’en arrivant au collège que les choses vont enfin changer pour elle, de par sa rencontre avec un beau jeune homme prénommé Axel Fenzel. Evidemment, avec ce bouleversement, les ennuis arrivent également.

Vous êtes lycéenne. Comment alliez-vous temps scolaire et temps de l’écriture ?
J’écris lorsque j’en ai la possibilité et le temps. Je n’écris donc pas forcément très souvent, tout dépend du travail que je dois fournir pour les cours. Si je n’ai pas beaucoup de devoirs, il peut m’arriver d’écrire le soir et le week-end, autant que je le peux et que j’en ai l’envie, comme je peux également ne pas écrire pendant un moment de par une surcharge de travail, et écrire davantage pendant les vacances scolaires, en répartissant équitablement le temps de travail et de loisir.

L’héroïne de Lucie Sansaï est orpheline. Pourquoi avez-vous choisi le thème de l’abandon ?
Je ne l’ai pas réellement choisi, en réalité, c’était plutôt une évidence. Etant donné que tout le monde ignore constamment Lucie, dans mon imaginaire, elle ne pouvait pas avoir quelqu’un qui la soutienne déjà, il fallait vraiment que l’arrivée d’Axel dans sa vie soit un évènement qui chamboule totalement ses habitudes. De plus, elle est assez renfermée sur elle-même et a beaucoup de mal à se livrer, elle a tendance à agresser les rares personnes qui tentent de lui parler, Axel est l’exception qui confirme la règle. Je voulais vraiment qu’elle soit abandonnée dans tous les sens du terme, pour pouvoir montrer l’évolution de sa vie, son amélioration.

Certains auteurs, classiques ou contemporains vous influencent-ils dans vos écrits ?
Je pense qu’inconsciemment, chaque auteur est inspiré par un autre, que chaque écrit va ressembler à un déjà existant de par certains aspects. Et en quelque sorte, c’est très bien ainsi, les écrivains se rendent donc hommage les uns aux autres, tout le temps, et je trouve cela réellement formidable, l’intertextualité.

Préparez-vous un autre roman ?
Actuellement je suis en train de publier le tome 2 de Lucie Sansaï avec Edilivre, et je rédige le troisième. La saga en fera quatre au total, et j’ai d’autres idées pour la suite. Donc, je n’en prépare pas qu’un mais plusieurs, si l’on peut dire.

Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
Dès que j’ai su écrire, j’ai commencé à le faire, je pense que cela a toujours fait partie de moi, en quelque sorte. Je ne revois pas une période de ma vie, mis à part ma petite enfance, où je n’ai pas écrit. J’ai toujours écrit des poèmes, des textes. J’ai d’ailleurs rédigé mon premier livre en CE1, on m’avait demandé un texte la veille pour le lendemain, et, dans mon esprit, un texte correspondait à un livre. Du coup, j’avais réalisé un petit livre contant l’amitié d’une jeune fille avec un tigre, en l’illustrant. Si je m’en souviens bien, cela faisait une dizaine de pages environ. C’est pour dire comme cela a toujours été présent !

Aimeriez-vous publier des écrits d’un autre genre : pièces de théâtre, poésie, essai ?
Je ne pense pas. J’écris toujours des poésies, mais je ne pense pas les publier un jour, je ne les trouve pas assez exceptionnelles, mais cela me plaît d’en rédiger. Pour le théâtre et autres genres, peut-être avec le temps, mais pour l’instant je préfère rester dans les romans, c’est ce que je préfère, au niveau de la liberté de rédaction.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Merci, tout simplement. Je les remercie de me soutenir et de me lire, je ne pensais pas un jour en avoir, et savoir que j’en ai me touche énormément, alors, je n’ai rien de plus à leur dire que merci, merci pour tout, et que je ne les remercierai jamais suffisamment pour tout ce qu’ils font pour moi. Merci !