Rencontre avec Lise-Anne Manderick, auteur de  » La plume qui glisse  »

Lise-Anne Manderick, pouvez-vous nous présenter votre recueil de poésie  La plume qui glisse ?
Ce sont des textes poétiques axés surtout sur la nature, des textes qui me sont apparus comme des flashs. Des choses tellement simples et si naturelles que plus personne ne se met en quête de les connaître, de les apprécier. Je veux faire partager ma sensibilité, mon pacifisme à qui veut bien me lire.

Comment vous êtes-vous mis à l’écriture ?
J’écris depuis 1972, mais je tenais tout cela en secret dans un cahier, puis, lors de mon déménagement de Belgique vers La France  pour suivre ma fille et mes petits enfants venus s’établir en Dordogne, j’ai relu toutes ces vieilles pages et me suis dit, pourquoi pas les faire éditer, et voilà maintenant c’est fait.

Quels sont vos secrets pour trouver l’imagination ?
La nature est ma plus grande source d’inspiration. Les paysages m’émeuvent beaucoup, je les contemple sans aucune lassitude, ils me parlent, je les écoute, c’est une véritable communion entre eux et moi.

Que recherchez-vous dans l’écriture ?
Dans l’écriture, je recherche une certaine sérénité, une paix intérieure. Une certaine nostalgie s’est emparée de moi, avais-je le choix,  avais-je raison de partir ?? Un choix qui de toute façon laissera à jamais des séquelles irréversibles. C’est un peu mon refuge, je m’isole, pense et l’inspiration coule.

Etes-vous attiré par l’écriture d’autres genres littéraires ?
Oui, par les romans. Actuellement j’ai commencé un roman mais c’est vraiment plus difficile à écrire, cela prend beaucoup de temps, d’énergie, donc très long à composer.

Quels sont vos auteurs de références ?
Je n’ai pas d’auteur particulier en référence, j’écris selon mes émotions, des moments vécus, du réalisme. Je vais vers une poésie moderne, rien à voir avec Pierre de Ronsard ,François  Villon ou Jacques Prévert.

Quels sont vos projets futurs ?
Comme dit précédemment, écrire des romans ou des recueils pour enfants, qui a notre époque ne lisent plus que des BD ou surf sur internet.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Je  les remercie de me lire, et que ceux qui m’apprécient en parlent autour d’eux et me fassent connaître, un peu de bouche à oreille serait le bienvenu.