Interview écrite

7 septembre 2012
Posté par
Marie

Rencontre avec… Kimy Del

Kimy Del, Le combat d’Aria Ferly est votre premier ouvrage publié chez Edilivre. Pouvez-vous nous en parler en quelques mots ? Le combat d’Aria Ferly nous met dans la vision du personnage principal, ce qui nous permet de nous glisser dans sa peau et de vivre son histoire. Sa vie est remplie d’embuches, son passé la hante, jusqu’au jour où on lui donne une chance de tout recommencer.  Si je devais résumer en une phrase je dirais simplement que l’histoire d’Aria Ferly est une vie qui peut être  semblable aux nôtres avec de la joie, de la peine, avancer ou reculer, on fait notre vie en fonction des moyens que l’on possède et que l’on se donne. D’où le titre « le combat » car la vie est une lutte permanente.

Comment vous est venue l’histoire d’Aria Ferly ?
Je n’oublierai jamais comment m’est venue cette idée ! Etant moi-même fan de lecture, je me suis initiée il y a quelques années aux mangas. J’ai découvert un manga d’action où l’héroïne s’appelait Aria. J’ai trouvé ce prénom magnifique ! Puis au fil de l’histoire, j’ai découvert que son prénom était le nom donné à une mélodie dans un solo d’opéra. Le « solo » m’a fait comme un électrochoc ! Ce prénom me faisait penser à solitude, mélodie, espoir, combat, problème. J’ai de suite imaginé une jeune fille dont la vie s’accorderait parfaitement bien avec la signification de ce prénom. Écrivant aussi des poèmes, j’ai été aussi inspirée par la phrase que j’avais écrite la veille « La lumière est bien plus puissante que l’ombre mais l’est-elle assez pour nous éclairer toujours ? » C’est à ce moment que j’ai tout lié et que j’ai créé le personnage qui s’accrocherait et donnerait tout pour comprendre cette devinette léguée par son père.

A quelle occasion avez-vous commencé à écrire ?
Quand j’ai commencé à « gratter la feuille », je devais avoir 10ans. J’écrivais de petits poèmes, de petites phrases etc. Le moment où j’ai vraiment réalisé qu’écrire était une passion, c’était un soir d’entrainement. Je faisais du Tennis de Table et mon amie me parlait tout en jouant. Mon entraîneur, gentil malgré tout, me cria: «  Kimy tais-toi, si tu tiens tant à raconter ta vie, fais en un roman ! » Bien sûr, j’étais très contrariée, je n’avais pas ouvert la bouche ! Le soir, furieuse, j’ai pris le PC de ma mère et j’ai dit : «  Il veut que j’écrive un roman ? Et bien il va l’avoir ! » Je me suis mise à écrire. C’est à cet instant que je me suis rendue compte que j’adorais écrire depuis déjà longtemps! Bien sûr, je me suis réconciliée avec mon entraineur. Il ne le sait pas mais je le remercie de m’avoir grondé ce soir-là.

A quel type de lecteur est destiné votre livre ? Je dirais tout public. Je pense qu’il peut plaire autant aux personnes âgées qu’aux adultes ou même aux adolescents. Ce livre est destiné avant tout  à émouvoir les lecteurs, je voudrais qu’ils ressentent toutes les émotions que j’ai essayé d’y mettre avec tout mon cœur. Donc peu importe l’âge, si c’est l’émotion que vous cherchez, faites un détour par mon roman.

Si vous deviez choisir un passage de votre ouvrage, lequel partageriez-vous avec vos lecteurs ? Si j’avais pu, je vous aurais dit : Tous ! Mais je pense quand même avoir un coup de cœur pour le moment qu’Aria partage avec son voisin Robin, lorsqu’elle lui demande ce qu’est l’amour.  J’aime particulièrement ce moment car Aria parait si ignorante, si curieuse et si heureuse de pouvoir mettre des mots sur des sentiments. J’aime aussi l’importance de chaque mot qu’a Robin, j’ai vraiment fait en sorte qu’il parle avec son cœur. C’est un moment magique que j’apprécie puisque j’ai essayé d’accentuer l’importance que l’amour apporte ou peut apporter à un être humain. L’amour est un si beau sentiment.

Un second ouvrage en préparation ? Sincèrement… Non. J’ai quelques idées, mais je vais les laissé grandir dans ma tête avant de les jeter sur une feuille blanche. Mais j’ai quand même, à côté de cela, écrit plusieurs nouvelles, poèmes et chansons. Cependant je suis rentrée en Première et je risque de manquer de temps. Je vais privilégier mes études, et qui sait, aux prochaines vacances ou je ne sais quand, l’inspiration viendra  d’un coup ! Je dis cela alors que, me connaissant, je sais que l’inspiration peut venir à tout moment du jour ou de la nuit, et c’est ça que j’aime dans l’écriture, on se surprend soi-même !