Interview écrite

5 septembre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jolyan S. Cooper, auteur de  » Black Hills « 

Jolyan_S.Cooper_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre roman Black Hills ?
Black Hills retrace l’enquête menée par Sean Murray, ancien grand reporter de guerre, suite à la découverte sur le chantier d’un hôtel de luxe du cadavre d’une fillette disparue sans laisser la moindre trace 22 ans plus tôt. Sur place, Sean se rend très vite compte que plusieurs habitants ont des choses à cacher. Il se retrouve alors plongé dans une enquête qui risque de lui coûter la vie.

Votre expérience en tant qu’auteur a-t-elle débuté avec l’écriture de thrillers, en 2011 ?
Black Hills n’est pas le premier thriller que j’ai écrit. Il est en revanche le premier à avoir fait l’objet d’une publication. J’ai commencé l’écriture en 2010 sans vraiment trop y croire. Le cercle de mes lecteurs se réduisait alors aux membres de ma famille et aux amis proches. C’est mon épouse qui m’a encouragé à proposer mon manuscrit à une maison d’édition. Je ne la remercierai d’ailleurs jamais assez pour avoir été la première à avoir cru en moi. J’ai néanmoins volontairement gardé pour moi mes autres manuscrits dans la mesure où je ne les trouve pas assez aboutis. Je ne peux prétendre les soumettre ainsi à une maison d’édition. Peut-être reviendrai-je un jour dessus et, après les avoir retravaillés, oserai-je les lancer dans cette belle aventure.

Quelles furent vos sources d’inspiration pour écrire ce roman ?
Elles furent multiples, je dois l’avouer. Grand amateur de littérature, je me suis imprégné des ambiances que l’on peut notamment retrouver dans les romans de Stephen King. J’aime ce côté sombre, les personnages tourmentés ainsi que les événements à la limite du paranormal. J’aime frissonner en lisant un livre, qu’il suscite en moi, si ce n’est la peur, tout au moins la crainte de ce qui va se passer. S’agissant du déroulement de l’enquête, je pense que les romans les plus formateurs pour ceux qui désirent se lancer dans l’écriture de thrillers restent les classiques, c’est-à-dire les ouvrages d’Agatha Christie ou encore ceux de Simenon, ces derniers étant trop injustement qualifiés de « romans de gare » à mon goût. Pour l’écriture de Black Hills, je me suis également inspiré des mécanismes utilisés au cinéma et dans les séries télévisées pour ce qui est de la mise en haleine du lecteur. Enfin, plus généralement, je dirais que c’est la musique qui joue la plus grande part dans mon inspiration. Black Hills n’a pas fait exception à la règle puisque je l’ai presque intégralement écrit en écoutant en boucle, casque sur les oreilles, la bande-originale de la série Twin Peaks et les albums Nebraska et The Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen. Je trouve que la grande force de la musique réside au-delà de la simple perception auditive de notes soigneusement alignées sur une partition. La musique permet de susciter au plus profond de nous-mêmes des émotions mais également des visions. Quand je suis en panne d’inspiration, la simple écoute d’une chanson ou d’un morceau de musique m’a souvent permis de trouver l’idée qui me manquait pour poursuivre l’écriture.

Votre ouvrage fait souvent référence à la culture états-unienne. Est-ce un univers qui vous fascine ?
Oui et non, oserai-je dire. Je pense que les États-Unis fascinent par leur côté démesuré et le gigantisme de leur territoire. C’est un pays qui a également donner au monde de nombreux grands artistes, que ce soit dans le monde de la musique, du cinéma, de la littérature et dans bien d’autres domaines. C’est ce côté-là des États-Unis qui me fascine. En revanche, ils me fascinent nettement moins dans leur conception de l’homme (noir surtout…), de l’économie, de la guerre, des médias, ou encore de l’argent. C’est d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’au final, je n’ai pas été jusqu’à situer l’action de Black Hills aux États-Unis, même si je vous l’accorde les références indirectes y sont nombreuses. Peut-être ai-je inconsciemment laissé au lecteur la liberté d’imaginer un pays où l’intrigue se déroule.

À quels types de lecteurs est destiné votre livre ?
Je n’ai pas réfléchi à cette question lors de l’écriture de Black Hills à vrai dire. Même si je souhaite que mon roman plaise au plus grand nombre, je n’ai pas axé son écriture envers tel ou tel lectorat. Une chose est sûre, c’est qu’en lisant la quatrième de couverture, je pense que Black Hills attirera en premier les amateurs de romans policiers et de thrillers.

Un deuxième volet des aventures de Sean Murray est-il en cours d’écriture ?
Est-il raisonnable de révéler le secret ?… Et bien oui ! Je travaille actuellement sur le deuxième volet des aventures de ce brave Sean, dont l’intrigue se déroulera en Écosse. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment… Je viens de commencer l’écriture des premiers chapitres tout en travaillant parallèlement sur un autre projet de roman (de science-fiction…).

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Si vous désirez suivre mon activité et en savoir davantage sur Sean, Black Hills, ou encore moi-même, je vous invite à vous rendre sur mon site officiel : http://jscooper.unblog.fr Je vous joins une photo de mon bureau en guise de cadeau… À bientôt pour de nouvelles aventures que, je l’espère, vous prendrez autant de plaisir à lire que j’ai eu à les écrire.