Interview écrite

23 avril 2012
Posté par
Marie

Rencontre avec Jean-Marc Rives

 

Jean_Marc_Rives_EdilivreJean Marc Rives,  Les pouvoirs du crâne de cristal est votre 5ème ouvrages publiés et le premier chez Edilivre, que pouvez-vous nous en dire ? C’est un ouvrage qui a nécessité beaucoup de recherches documentaires, même si j’avais déjà certaines connaissances sur le sujet, car je voulais coller le plus possible à la réalité. Je ne voulais pas travailler sur de pures inventions, sans intérêt pour le lecteur, malgré qu’il s’agisse d’une pure fiction. Je suis donc parti de faits historiques, de légendes, de prophéties et de découvertes scientifiques, puis j’y ai introduit mes personnages. Je les ai fait évoluer au milieu de véritables sites archéologiques et en compagnie de personnages ayant existé à une époque où les découvertes archéologiques en Egypte avaient suscité beaucoup d’émois à travers le Monde. Cette histoire aurait pu exister car souvent la fiction rejoint la réalité, dans mon livre, lorsque je décris des découvertes dont l’authenticité est bien réelle. Il s’agit toutefois d’un roman d’aventures dans lequel se mêlent intrigue policière et sentiments. Mais cet ouvrage dénonce aussi un certain système où la politique l’emporte sur la justice et la vérité au détriment des peuples. Un Monde partagé entre le bien et le mal où trop souvent le mal l’emporte, malheureusement. Il s’agit en outre d’une réflexion sur les origines et le devenir de l’humanité. J’ai voulu, intentionnellement, délivrer un message de paix et de fraternité à travers mon roman mais, surtout, un message d’Amour et de Sagesse.

Qu’est ce qui vous a poussé à écrire sur le thème de l’Egypte et de ses mythes ?
J’ai publié en 1996 un roman intitulé  « LES MYSTERES DU SPHINX »  parce que j’ai toujours été impressionné par l’Egypte ancienne, l’Egypte pharaonique et sa démesure. Il a été établi en 1935 qu’il existait une connexion souterraine entre le Sphinx et la Grande Pyramide, ainsi qu’entre le Sphinx et l’ancien temple situé sur sa face sud que l’on appelle actuellement « Temple du Sphinx ». Au moment de l’aboutissement de très importants travaux de déblaiement de sable et de coquillages qui durèrent onze ans, des histoires ont commencé à naître au sujet des découvertes réalisées. Un article de presse d’Hamilton M. Wright a traité d’une découverte extraordinaire, sous les sables de Gizeh, que l’on refuse aujourd’hui d’admettre. A partir de là et tout ce que l’on nous cache, on peut tout imaginer. J’ai donc repris ce thème et j’y ai apporté ma propre vision de l’humanité, ma propre interprétation de cette découverte mystérieuse et de l’énigme des crânes de cristal.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ? Platon bien sûr, dans « la Timée et le Critias », mais aussi la vie et la mort de Lawrence d’Arabie, « l’Affaire Toutankhamon », les crânes de cristal et le mystère du calendrier maya principalement. Ensuite, toutes les recherches archéologiques des années trente à nos jours. Les ouvrages de l’égyptologue Christiane Desroches Noblecourt m’ont beaucoup intéressé mais j’ai aussi puisé mon inspiration dans la connaissance des prophéties, de la Bible à Nostradamus en passant par les Mayas et, bien évidemment, les vieilles légendes égyptiennes.

Quel serait le plus beau compliment qu’un lecteur puisse vous faire ? Ce serait qu’il me dise que mon livre l’a passionné de bout en bout et qu’il l’a lu avec beaucoup d’intérêt, mais ma plus grande satisfaction serait qu’un réalisateur me dise qu’il souhaite en faire une adaptation cinématographique ou télévisuelle. En fait, lorsque j’écris, des images se forment dans mon esprit et je les vois défiler comme dans un film. Le lecteur a certainement la même impression que moi mais ne voit pas forcément les mêmes images. Cela dépend de son imagination. Le cinéma a le pouvoir de restituer les mêmes images pour tout le monde.

Comment pourriez-vous définir un bon d’un mauvais livre? Un bon livre est, à mon avis, un livre qui nous tient en haleine du début à la fin et que l’on referme avec la satisfaction de ne pas avoir « perdu son temps ». Tout comme un bon film, il doit nous captiver jusqu’au bout et tant mieux s’il nous a appris quelque chose. Un mauvais livre est tout à fait le contraire. On a le sentiment de s’être ennuyé en le refermant et la mauvaise impression qu’il ne nous a rien apporté.

Quels sont les types de lecteurs susceptibles d’aimer votre livre? Tous les lecteurs qui aiment les romans d’aventures, les romans policiers et les histoires sentimentales sur fond de fresque historique. Mais, avant tout, il s’adresse à un public amoureux du désert et de ses mystères, dont l’Egypte exerce sur lui une certaine fascination. Il s’agit d’un roman ésotérique qui demande certaines connaissances bibliques, philosophiques, archéologiques et, en tous cas, un certain intérêt pour l’origine et le devenir de l’humanité.

Avez-vous d’autres publications en cours ? Je travaille actuellement sur un essai philosophique, mais aussi sur un roman autobiographique parce que je considère que chaque vie est une expérience qui mérite d’être écrite. Comme je l’ai dit je n’aime pas inventer et, moi-même, je préfère lire ou regarder au cinéma des histoires vécues. Ce roman retracera donc les évènements essentiels de ma vie et mettra en évidence  toutes les personnes qui ont contribué à me faire vivre des moments heureux ou malheureux.