Rencontre avec Jean-Louis Delvolvé

Jean-Louis Delvolvé, Le déjeuner du violoncelle est votre premier ouvrage publié chez Edilivre. Que pouvez-vous nous en dire ? Après  La Cible (L’Harmattan, 2011), roman tragique d’un amour franco-germano-russe accablé par l’Histoire de notre XXème siècle,  Le déjeuner du violoncelle met en scène divers personnages de notre temps. Leur diversité n’est pas telle qu’un fil conducteur ne puisse les faire voir dans leur vérité propre après que sont déchirés les voiles de leur apparence. C’est ce qu’indique le sous-titre « variations sur être et paraître ».

Quel message avez-vous voulu faire passer à travers votre ouvrage ?
Je n’ai pas la prétention d’être un écrivain « à messages ». Ma seule ambition est d’offrir au lecteur une œuvre dont il puisse se délecter après moi. Si ce lecteur existe, je lui rends grâce du plaisir partagé.

Pourquoi avoir choisi ce titre ? D’abord, Le déjeuner du violoncelle est le récit de tête de ce livre. Ensuite, il me semble qu’il sonne bien et je vois qu’il intrigue. Enfin, il  marque une légèreté propre à conduire le lecteur, chemin faisant et dans une atmosphère de fantaisie, à la compréhension du fond des êtres une fois tombés les masques et les voiles.

Pour quel type de personne écrivez-vous vos livres ?
Je crois écrire pour toute personne sensible à la beauté et à la justesse du verbe. Cette sensibilité est la chose du monde la mieux partagée. Elle ne demande qu’à être éveillée.

Écrire n’est pas tâche facile. Avez-vous des rituels qui vous sont propres pour travailler dans les meilleures conditions ? Écrire demande du calme, et encore du calme. De l’espace, et encore de l’espace. En ville, une pièce recueillie sur cour et jardin. A la campagne, un bureau-bibliothèque donnant sur de grands arbres, des chemins libres pour marcher à grands pas.

Avez-vous d’autres projets d’écriture en cours ? Un autre roman est prêt, dont le héros principal est un grand peintre un peu fou. En cours de rédaction: un roman autour du grand âge.