Interview écrite

2 avril 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jean-Claude Martin, auteur de  » L’Univers d’Alexis « 

Jean_Claude_Martin_EdilivreJean-Claude Martin, pouvez-vous nous parler de votre ouvrage L’univers d’Alexis ?
Avec L’Univers d’Alexis, j’ai écrit une œuvre tout en sensibilité qui saura du moins je le souhaite, touchée tous ses lecteurs. Il s’agit de l’histoire douloureuse d’un destin torturé. Mon héros, Alexis, pourrait-être Monsieur toute monde… Un monsieur bien « comme il faut », heureux en ménage en apparence, et épanoui dans une réussite professionnelle enviée. Mais sous le masque respectable du psychiatre de renom, se cache en fait un écorché vif. Écartelé entre le personnage qu’il joue depuis si longtemps et sa véritable nature, Alexis est une coquille vide de sens et d’identité. Avec les années, il a certes réussit à force de déni, de négation, à se construire une vie respectable, mais pourtant, il suffit d’une simple rencontre pour que, tout bascule d’un claquement de doigt. A partir de cet instant, le masque s’effrite et tombe : laissant place au désarroi, à la panique et à la peur. Abandonné de tous, Alexis se retrouve seul face à lui-même et à ce qu’il fuit depuis toujours. Avec la douleur, les souvenirs remontent et malgré tous ses efforts afin de les chasser, ils lui collent à la peau et l’obligent alors, à se raconter. Dans ce premier roman, il replonge bien malgré lui, dans l’univers passé là où, accroché au fil de sa mémoire, tout a commencé.

Quels sont les caractéristiques d’Alexis ?
C’est un personnage plutôt introverti et solitaire. Tel un caméléon, il s’adapte par peur d’affronter sa véritable nature, à son environnement et parvient même, à s’y faire une place du moins, c’est ce qu’il s’efforce de laisser croire.  Comme je le mentionnais précédemment, Alexis, le héros de mon histoire, n’est cependant qu’une coquille vide de toute identité qui à force de dénégation et de déni, s’est forgé une façade qui lui  permet de se fuir lui-même, de se mentir tout en continuant d’entretenir l’illusion d’être devenu quelqu’un.  Cette souffrance intériorisée, ce mal de l’âme, cette colère sera cependant révélée presque à son insu. Il apprendra alors que personne n’échappe éternellement à ce qu’il est véritablement au plus profond de lui.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ?
Bien qu’il s’agisse essentiellement d’un ouvrage de fiction, quelques souvenirs d’enfance comme toile de fond ont fourni l’intrigue et pour le reste, une bonne dose d’imagination, d’émotions à évacuer et un travail acharné afin de rendre le tout cohérent et intéressant pour mes lecteurs.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?
Depuis mon plus jeune âge, je me passionnais pour la lecture et plus tard à l’adolescence, je voulais devenir écrivain. À cette époque, je me voyais peiner sur des pages couvertes de ratures jusqu’à ce que, les phrases soient parfaites. Mais la réalité fut tout autre et j’ai dû comme la majorité d’entre nous, mettre mon rêve de côté pour aller gagner ma vie. Mais celui-ci, ne me quittait jamais complètement. Trente ans plus tard, je réalise ce rêve en composant mon premier roman. Faut croire que les rêves ont la vie dure: du moins, tant qu’on ne les réalise pas.

Que recherchez-vous dans  l’écriture ?
J’ai voulu que ce livre interpelle les consciences. Les contradictions qui naissent d’un conflit lié à l’identité sont puissantes. Sur un fond de colère et de révolte, Jai voulu m’attaquer aux préjugés et au sort qui bien souvent, est réservé à ceux qui osent être différents et qui n‘ont pas d’autre choix s’ils veulent survivre que de se soumettre. Au fil des pages, le lecteur comprend à quel point, le besoin de reconnaissance est nécessaire pour se construire. Chacun a ses fêlures. Pour mon héros, tout commence par une belle histoire d’amitié qui malheureusement sera détruite par un banal accident. Le destin du survivant passera par un cheminement douloureux, avec de terribles conséquences.

Quelle serait la fonction première qu’un ouvrage doit remplir auprès des lecteurs ?
Je dirais que tout dépend du genre de livre qui est écrit. Selon mon opinion, lorsque l’on parle du genre romanesque et en particulier un roman comme celui que je viens de publier, il doit en premier lieu, séduire le lecteur en lui donnant l’envie de découvrir l’univers de l’auteur en s’intéressant ainsi, à ce que ce dernier a  à lui dire. En ce qui me concerne, j’écris pour faire vivre des émotions et que les gens ainsi, puissent être interpelés par l’histoire que je raconte.

Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Certainement car je vous annonce qu’il y aura un deuxième tome à ce premier livre et surement d’autres projets littéraires qui suivront par la suite.

Un mot pour vos lecteurs ?
Comme votre opinion est importante pour moi, je vous invite donc à vous rendre en grand nombre consulter mon site personnel dont je vous laisse l’adresse : http://www.jeanclaudeecrivain.com/. Pour ceux qui seraient intéressés  à se procurer ce volume, il est présentement en vente sur le ite :  http:// www.edilivre.comm/.