Posté par
Jessica
Rencontre avec… Jane El Kolli

Jane El Kolli, Ils naquirent au bord d’une mer est votre premier ouvrage publié aux Editions Edilivre. Embarquez-nous dans votre histoire en quelques mots… Voguez jusqu’au rivage de la mer Egée, dans la superbe région d’Izmir, lieu de vacances de deux natifs d’Alger : une pied noir et un algérien, contraints à l’exil par les vicissitudes de l’histoire, à la recherche de traces d’un passé que la Turquie qui façonna en partie leur ville natale pourrait leur faire revivre. Happer des sensations, déceler des connivences par fragments, faire inconscient commun, favorisera une intrigue amoureuse qui viendra brouiller leur quête de solitude sereine et apaisée.
Quelles sont les inspirations qui vous ont poussé à écrire ce livre ? Le désir de dépasser les clivages de l’histoire officielle pour s’intéresser aux individualités, témoigner du charme de la Turquie et célébrer la Méditerranée.
Pour vous, dans chaque livre, est-il important que l’auteur délivre un message ? Si oui, quel est le vôtre ? Face aux rugosités du frottement des différences, seule l’exigence d’authenticité, de sincérité, la pratique de la politesse comme base du respect mutuel peuvent faire trembler les étroitesses d’esprit.
Si vous deviez habiter sur une île déserte, quel livre apporteriez-vous ? Un bon gros dictionnaire.
Vous avez récemment participé au Festival des Etonnants Voyageurs qui se tenait à Saint-Malo. Quelles furent vos impressions ? J’ai été très flattée d’avoir eu le privilège de faire partie un bref moment de ce collectif d’écrivains, d’éditeurs, de libraires dans une ambiance à la fois très décontractée et très stimulante sur le plan intellectuel.
En tant qu’auteur, que vous apporte avant tout l’écriture ? Un grand plaisir, celui de débusquer le mot précis, celui qui sonnera juste et qui s’ajustera à l’ensemble du texte pour traduire au mieux ma pensée, une émotion esthétique, décrire un lieu ou évoquer un évènement, ce qui ne va pas sans peine.
Avez-vous d’autres travaux d’écriture en cours ? Oui. J’ai commencé à écrire quelques chapitres d’un troisième roman sur le destin singulier d’une jeune femme.