Interview écrite

22 octobre 2019
Posté par
AA Victoria

Rencontre avec Jacques Kisito Ndongo Bityé, Auteur de « Petit Paris »

Présentez-nous votre ouvrage.

Le roman décrit les pérégrinations d’Hervé, un jeune camerounais trentenaire en butte aux difficultés de la vie. Il raconte sa quête d’un travail et par ricochet de sa place dans la société.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

La jeunesse chez moi au Cameroun en particulier, et en Afrique voire dans le monde en général est aux prises avec la difficile question de l’emploi mais aussi de sa place dans la société, tout comme elle est confrontée à un monde où l’argent est devenu l’étalon, je tenais à apporter ma modeste contribution et à proposer des pistes de solutions. Mais surtout en africain convaincu, je souhaitais rappeler à tous mes frères africains l’importance des valeurs morales et la nécessité d’avoir un point de vue équilibré sur les biens matériels.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Aux africains d’abord, jeunes et moins jeunes, mais aussi au monde en général.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Un message d’espoir pour tous les jeunes africains bloqués à mi-chemin entre deux mondes, pas tout à fait sûr de leur identité, mais aussi au monde, leur faire comprendre un peu plus l’Afrique et accepter que l’africain a un système de civilisation différent.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans le monde qui m’entoure. Petit Paris par exemple est à près de 25% autobiographique, certains épisodes sont tirés de mon vécu personnel.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je suis actuellement en train de mettre la touche finale à un autre roman intitulé « L’herbe à Éléphants », inspiré de la déferlante de violence qui s’est abattue sur mon pays le Cameroun depuis 2016, bien sûr je le mettrais en attente le temps de laisser les lecteurs digérer Petit Paris.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Juste que j’espère qu’ils auront encore plus de plaisir à lire Petit paris que je n’ai eu à l’écrire.