Rencontre avec Isabelle Muenabantu, auteure de «Happy Factory»

Dans quel pays habitez-vous ?
J’habite en Belgique, un peu au nord de Bruxelles

Présentez-nous votre ouvrage ?
Dans « Happy Factory », une multinationale américaine, leader sur le marché des colas, décide de délocaliser son département finance en Bulgarie. Non seulement tous les employés sont renvoyés, mais ils sont obligés de former leurs remplaçants. Chaque personnage va vivre le choc à sa manière, et nous apprendre ce que la presse ne nous raconte pas lorsqu’un tel événement arrive… C’est une aventure humaine, pleine d’émotions, l’aventure du changement.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Pour partager cette expérience. Parce qu’on entend parfois dans les informations qu’une société licencie massivement son personnel, mais on ne nous raconte pas ce que deviennent ces personnes, comment ils vivent le choc. Et d’autre part, j’ai voulu dénoncer certaines dérives de multinationales, et de notre société capitaliste qui, aveuglée par le profit, ne considère l’employé que comme un pion, un numéro.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
C’est un roman qui traite d’un sujet d’actualité mais surtout de l’humain, donc je dirais que toute personne peut se sentir concerné

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Ce qui arrive aux personnages de Happy Factory est un drame social, mais ils font un vrai cheminement entre le jour où ils apprennent la nouvelle, et celui où ils quittent l’entreprise. J’espère que par le biais de ce livre, j’arriverai à faire passer ce message : lorsqu’on pense avoir tout perdu, il faut garder l’espoir car il y a des opportunités qui se présentent à nous, des possibilités de changer.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise l’inspiration dans mes émotions. Lorsque je vis quelque chose de fort, positif ou négatif, je ressens le besoin d’écrire, cela me permet de retrouver l’équilibre. Et de là souvent, mon imagination s’emballe et une histoire naît.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’aimerais écrire une belle histoire d’amour.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Derrière les coups durs ou les bouleversements se cachent souvent de belles opportunités 🙂