Interview écrite

Rencontre avec Irène W. Maio, auteur de « Entre le bleu et le vert »
1 octobre 2015
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Irène W. Maio, auteur de « Entre le bleu et le vert »

PrésenIrene_W_Maio_Edilivretez-nous votre ouvrage ?
Le lecteur découvre Victoria, une jeune femme rêveuse aux yeux cernés de fatigue assise à la terrasse d’un café du Vieux-Nice. Dans sa rêverie, on s’aperçoit qu’elle s’adresse, un peu avec colère, à des adolescents qu’elle met en scène. Ce qu’elle leur reproche surtout, c’est de l’avoir laissé seule devant l’inacceptable: La mort prématurée de certains d’entre eux dûe à la drogue. On suit tout au long de mon roman les déambulations d’un groupe de jeunes gens défavorisés socialement dans la ville de Nice et ses alentours. Nous sommes loin des clichés d’une Côte d’Azur privilégiée par les très fortunés qui semblent faire d’elle un coin de paradis.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je pense que plus nous vieillissons, plus nous sommes imbibés de notre passé. Le passé s’est donc imposé et avec lui, un fort désir d’en parler.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
À tous ceux qui aiment les livres qui ont du souffle.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Tout enfant hérite d’une transmission destructrice ou constructive ou l’influence de l’inconscient à une forte part. Au fil de l’histoire, on s’aperçoit que Victoria s’emploie à réparer les dommages autour d’elle soutenue par la force de son instinct de vie. En s’appropriant le passé familial, elle transforme les stratégies de réaction face aux évènements de la vie tandis que de toutes ses facultés, la plus puissante qu’elle pratique tout entière, c’est la faculté de souffrir. Il s’agit donc de l’expérience inévitablement liée à des enjeux identitaires et en particulier la question de la transmission familiale.

Où puisez-vous votre inspiration?
Pour ce livre, je me suis inspirée de mon passé puisqu’il y a une grande part de réalité.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Actuellement, j’écris un roman qui se situe dans la Provence du XIX siècle. C’est une fiction autour d’un artiste et de son entourage.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Merci. Nous détenons en nous des capacités étonnantes de changements. Ce livre est un livre sur le refus de la désespérance.