Rencontre avec Ingrid Samson Beuvin, auteur de «Bouc et Mystère»

Dans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

Je réside actuellement dans l’Ain, mais je suis originaire de Bayeux dans le Calvados.

 

Présentez-nous votre ouvrage

C’est l’histoire d’une famille normande que l’arrivée des chèvres plonge dans l’inattendu. Et en dire plus, c’est en dire trop !

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Pour m’amuser bien sûr ! À 40 ans, il arrive aussi que l’on se lance des défis ! Entre faire un « Iron man » ou écrire un livre, j’ai choisi l’épreuve assise ! J’ai pensé à tort que ce serait moins fatiguant !

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À ceux qui sont en pleine crise de la quarantaine, aux ouvriers, aux écologistes, aux éleveurs, aux fonctionnaires ou intérimaires, aux patrons, aux amoureux et aux amants ! Je n’ai pas dressé de profil type du « Serial Lecteur ». 

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Les messages sont multiples, mais chacun croit et voit ce qu’il veut. C’est d’ailleurs la pluralité des points de vue qui est intéressante. Quand mes premiers lecteurs m’ont donné le leur, je me rendais compte que personne n’avait retenu la même chose et certainement pas, ce que moi, je pensais évident. Preuve que la sensibilité du lecteur recouvre une infinité de niveaux de lecture et c’est tant mieux.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Les idées me viennent surtout quand je suis sur mon vélo. Mon esprit s’évade et je me mets à parler à voix haute. La folle me direz-vous ! Tant pis, j’assume. D’ailleurs, je regrette souvent de ne pas avoir mon dictaphone sur moi, car je laisse échapper beaucoup d’idées malheureusement. Quand j’étais petite, ma mère me surprenait déjà dans ma chambre en train d’inventer des histoires. Aujourd’hui, j’en raconte tous les jours à ma fille et…. À mon vélo de route !!

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai deux autres romans de fiction et d’actualité à l’étude, sur des sujets complètement différents : l’un sur le chocolat et l’autre sur la vidéosurveillance. Je ne peux pas en dire davantage, car moi-même, je n’en sais pas plus !

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Un grand merci évidemment. Aux premiers lecteurs pour leur soutien et leur encouragement et à tous ceux qui prendront le temps de s’installer confortablement quelque part le livre entre leurs mains. C’est un premier roman et comme souvent, les premières fois, ce n’est jamais parfait ! Peut-être qu’un livre se lit comme un individu. Avec ses qualités et ses défauts, et le pari est d’autant plus grand que les attentes le sont aussi ! J’aimerais que le lecteur soit surpris et heureux bien sûr, mais la lecture est si personnelle qu’elle ne dépend pas seulement de l’auteur. J’ai lâché ce premier « bébé » avec réticence. Par leur retour, je souhaite que les lecteurs puissent le faire grandir !