Interview écrite

19 mars 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Ibrahim Belarbi, auteur de « Esprits tourmentés »

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
La plupart des fictions, présentées dans cet ouvrage suivent leur propre chemin sans tenir compte des contraintes inhérentes à la forme attendue. Cela étant, « Chaman » et «La quête du vide » s’apparentent davantage au mini roman. Alors que les autres textes, de par leur forme, relèvent plus de la nouvelle. Le fil d’Ariane qui relie ces fictions, c’est le destin tragique des personnages. En effet, la plupart d’entre eux sont confrontés à des choix cruciaux. Ou alors ils vivent des événements sur lesquels ils n’ont aucune prise. Ils vont droit vers l’échec. Vers la mort. Le livre se présente selon le schéma suivant: Chaman, Exil sans retour, Le complexe de la blonde, Cités perdues, Fatal voyage, Faits divers corse, Révolutions arabes, et La quête du vide.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
La plupart des histoires racontées sont des projets poussiéreux que j’ai ressortis de mon grenier. Un jour, alors que j’allais les jeter aux flammes de ma cheminée, je me suis dit « Et si je les dépoussiérais en revisitant les décors ». Et voilà.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
« Esprits torturés » s’adresse à ceux qui sont, justement, torturés par un questionnement métaphysique, psychique ou spirituel. En fait, il s’adresse à tout le monde.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Il m’est impossible de répondre à cette question. C’est au lecteur d’en juger. Néanmoins, je travaille sans autocensure. Peut-être est-ce là une qualité par rapport au « néo-politiquement correct » consensuel.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Ce qui m’importe, avant tout, c’est de mettre en scène des personnages universels dépouillés des oripeaux identitaires et autres stéréotypes. Faire ressortir la nature humaine et montrer le personnage tel qu’il est, sans m’encombrer des jugements de valeur.

Où puisez-vous votre inspiration ?
C’est difficile de cerner ce phénomène. Mais toujours est-il que l’inspiration vient en écrivant. Parfois, elle se déclenche par une image, un tableau, une chanson ou bien des scènes de la vie quotidienne. Les sources d’inspiration sont variées et complexes.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Actuellement je prépare une mini saga qui se déroule en ex-Yougoslavie, sur fond de guerre. Ensuite, j’ai un projet de nouvelle, déjà en chantier. Et pour finir un recueil de textes poétiques.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
J’espère, chers lecteurs, que vous aimerez ce livre. Ce serait la suprême récompense pour le modeste auteur que je suis. N’est ce pas le but premier : plaire à ses lecteurs ?