Interview écrite

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « Poèmes particuliers »
13 février 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « Poèmes particuliers »

Gabriel_D_Estrees_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

J’habite dans le sud de la Belgique. À Ciney.

 

Présentez-nous votre ouvrage

Les Poèmes particuliers sont un recueil de contes, de poèmes et de haïkus originaux inspirés par les fées à qui je dédie cet ouvrage…

Ce recueil plus personnel comprend plusieurs parties, plusieurs genres.

D’abord des vers en rimes, puis de petits contes. Et enfin des haïkus à la sauce occidentale.

Les vers et les contes forment un tout. Il faut les lire comme un voyage qui constitue le cœur de l’ensemble de mes fictions. Que je raconte en fait à la fée Touzik. Cette « fée » (c’est symbolique bien sûr) me donne aussi l’énergie pour écrire mes histoires. Les haïkus sont en deux parties. Ils expriment mes impressions du début du printemps 2015. Soit à Ciney autour de chez moi, soit dans les lieux qui furent mon chez-moi, il y a bien longtemps : Les paysages autour du bassin d’Arcachon. Et qui restent mon meilleur souvenir, après la fée Touzik.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je laisse parler l’inconscient à propos de sujets qui m’intéressent ou pour lesquels je m’interroge et j’en fais part au public. Mais ici, je voulais surtout vanter les beautés et les vertus de la fée Touzik. Pour que les lecteurs la connaissent, sans vraiment la connaître. Et qu’elle-même se reconnaisse, même si elle ne s’est jamais vue ou considérée comme ça. Et pourtant…

Avec les haïkus, je me suis essayé modestement à cet exercice pour vanter les beautés de la nature. En réaction peut-être à notre époque post-moderne et hyper civilisée qui dénature tout en raison du mode vie régi par l’ordre chaotique de la dictature démocratique de la circulation de la marchandise. Et du rendement de la production marchande. J’enviais alors ces maîtres zen qui parcouraient le Japon (forcément lié au Shinto) et qui s’émerveillaient jadis des finesses teintantes et des cycles colorés de la nature.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À tout seigneur, tout honneur, donc à Touzik la fée russe. Ensuite à ceux qui aiment les contes de fées. Et enfin, je soumets aux amateurs de haïkus ce que la nature m’a fait produire… Donc à tous ceux qui aiment la nature.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Malgré une certaine nostalgie exprimée, les vraies richesses sont ici et maintenant, elles sont dans le « ciel » qui est ici maintenant. Les éléments mutent, mais les vraies richesses demeurent. Elles sont dans la qualité d’être. Mais pas dans la chosification de tout être ou dans la quantité de choses.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Ça ressemble à ce que ma mère écrivait (en écriture automatique) ou dessinait parfois.

Je ne fais pas d’écriture automatique. C’est juste une perception du monde. Que je fais partager !

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Continuer à diffuser mes ouvrages. Puis travailler plutôt en collaboration. Mais pas sur des fictions.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Ce livre est assez spécial. Il conviendra aux personnes qui apprécient la finesse d’esprit, toutefois exprimée par de courtes phrases. J’espère que ça plaira… J’y ai mis le meilleur du monde à l’instant où je l’ai décrit. Le meilleur de moi-même à cet instant. Aussi que ceux qui lisent cet ouvrage pensent à la fée Touzik. Mais d’ailleurs, existe-t-elle ?