Interview écrite

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « Les tuniques grises… et les chevaux noirs »
20 février 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « Les tuniques grises… et les chevaux noirs »

Gabriel_D_Estrees_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

J’habite à Ciney dans le sud de la Belgique.

Présentez-nous votre ouvrage

Le mieux est que je reprenne le synopsis : « Les tuniques grises… » est une nouvelle fantastique qui se déroule dans une Europe imaginaire des années 1880. Précisément en Gironde du Sud.

Thibaut avec son fidèle cheval noir travaille à la surveillance d’une des plus grandes plantations de lys particuliers. Des lys blancs aux multiples vertus. Toutefois, l’exploitation inhumaine de cette richesse extraordinaire scandalise le pays voisin… Entre les deux états, une guerre ne tarde pas à éclater. Thibaut certain de défendre une cause juste — sa terre et sa façon de vivre — s’engage dans la cavalerie… Dans le camp adverse, une autre personne croit représenter le bien… et bientôt leur chemin se croisera pour le meilleur et pour le pire ?

Cet écrit est une parodie personnelle (quoique tout a déjà été écrit ou décrit) de la Guerre de Sécession. Cela sous la forme d’une nouvelle surréaliste, poétique. Fantastique.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je pense que je voulais faire quelque chose d’anachronique sur le sujet — la cause profonde de la Guerre de Sécession — sans choisir un camp, sans en être spécialiste aussi. Toujours en y mettant des images d’enfance. Toujours en mettant en opposition machine et nature (voir mon ouvrage « Les oiseaux prisonniers »). J’entends par machine un outil de production et non un outil qui aide à subvenir à ses besoins réels de subsistance. La nature aussi peut-être terrible ! Mais jamais aussi perverse. Même les serpents ne le sont pas autant que le mouvement infernal du rendement du tout.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À ceux qui aiment les contes contemporains et anciens. Mais en fait, je m’adresse à tous.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Considérer une lecture de l’histoire du monde en dehors ou à l’envers de l’espace scolaire et universitaire. Ou même du divertissement spectaculaire de masse.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Les images de mon enfance. Les propos de Francis Cousin et des mouvements situationnistes.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Proposer un dernier ouvrage de fiction. Travailler en collaboration, mais pas d’écriture de fictions.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Avec le dernier livre à venir (une toute petite nouvelle), cet ouvrage est mon favori et celui pour lequel(s) j’ai pris le plus de plaisir. J’espère que ceux qui le liront auront autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire (facilement d’ailleurs ; la tâche la plus laborieuse reste le travail de correction). J’espère que cela leur ouvrira une porte vers des choses de plus haute volée. Mais pour ceux qui connaissent déjà Francis Cousin, Guy Debord, Simone Weil, je demande leur indulgence. Et je remercie tous les lecteurs.