Rencontre avec Eva MONTANEDE, auteur de «Les Voies d’une quête silencieuse»

Dans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

J’habite en île de France, banlieue ouest de Paris.

 

Présentez-nous votre ouvrage

Les Voies d’une quête silencieuse est un roman psychologique où sont mis en scène des personnages parmi lesquels peuvent s’identifier des adolescents, des auxiliaires de vies, des infirmières, des étudiants, des trentenaires, des seniors, des handicapés, des révoltés, des parents de dealers, des drogués, des alcooliques, des écrivains, des policiers, des passionnés, bref beaucoup de personnes.

Les trois histoires qui composent l’ouvrage sont volontairement, plus ou moins courtes et ont tendance à déborder sur notre propre vie : il est question de quêtes, c’est-à-dire du sens donné au quotidien.

En lisant le livre, le lecteur prend un vol en direction de Bamako, se retrouve dans les rues de Pantin, prend un café en gare St-Lazare en attendant un train pour le Havre. Quelquefois, je m’efface, ce sont les personnages qui racontent eux-mêmes des histoires à d’autres personnages et le lecteur peut se retrouver au milieu de scène de violence psychologique, de silence et de douceur.

Ce livre se veut différent et novateur et ose mettre en avant des doutes, des interrogations de « la vraie vie » :

C’est un ouvrage en chantier où l’on découvre plusieurs facettes de la vie à travers des personnages différents, on retrouve plusieurs façons d’écrire et de raconter des histoires.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ce livre a été écrit pour plusieurs raisons. J’en donnerai cinq : évoquer le quotidien de personnes souvent dénigrées, ignorées dans notre société ; traiter de sujets essentiels de manière originale, il est question ici de sens, de quêtes ; relever le challenge d’écrire une histoire absurde (au sens d’Albert Camus) ; innover dans la manière de raconter les histoires et d’écrire ; partager ma passion au plus grand nombre.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

L’ouvrage s’adresse à des passionnés de lecture, ceux qui connaissent les œuvres de Camus, aux amoureux de slam et de rap, aux téléspectateurs de faits divers, aux adolescents, aux femmes et aux hommes.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Il y a beaucoup de pressés, et il y en aura toujours. Courir, toujours et encore. L’avantage avec la marche rapide ou lente et qu’elle révèle les mirages et les illusions. On rencontre des personnes. On entend les discours, les histoires.

Les courses silencieuses, les voix de certaines quêtes meurent parfois : ce sont des illusions qui ne se révèlent pas, des illusions perdues, mourantes seules avec l’individu aspirant à des choses qui tuent plus, que ne font vivre.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans le quotidien, la lecture, la musique, les journaux, la vie de mes proches et ma propre vie.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Le deuxième ouvrage sera  toujours sur les quêtes, mais cette fois-ci, il sera question de reconstruction, de monuments, de la vie de femmes et d’hommes réfugiés

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Merci pour le soutien et les retours.