Interview écrite

Rencontre avec Christophe de Sairas, auteur de « Une pointe de rose »
10 août 2015
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Christophe de Sairas, auteur de « Une pointe de rose »

Christophe de SairasPrésentez-nous votre ouvrage?
J’ai choisi d’écrire cette nouvelle, car parfois, peu de mots suffisent pour défendre des grandes causes et si les mots, les phrases, le sujet sont assez puissants, le lecteur n’a pas besoin de lire des centaines de pages. Cette nouvelle est censée être édifiante, censée poser une base pour une réflexion qui doit être envisagée dans ce monde où nous sommes et ce monde qui change trop vite.
Je sais que je suis jeune et j’ai passé l’âge de croire que je pourrai changer le monde mais j’espère au moins le rendre meilleur avec ma littérature.

Pourquoi avoir écrit ce livre?
J’ai écrit ce livre car j’observe le monde, et je m’aperçois que les Hommes font du mal à ce qu’ils aiment. On aime les animaux, mais on les mange, on aime les plantes, les arbres les fleurs, et on les offre au bout de leur tige arrachée, on décime des forets entières pour exploiter toujours plus. L’Homme prend de plus en plus contrôle de la Nature mais n’a pas assimilé qu’elle ne lui appartiendra jamais. Et il ne fait pas de compromis avec elle. J’ai écrit ce livre pour que les personnes qui le lisent essaient de comprendre que ce qui n’a pas de voix souffre aussi.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage?
Je crois que la littérature n’existerait pas si elle ne s’adressait qu’à une partie des gens. J’ai voulu écrire cette nouvelle sans restriction d’âge, de race, de condition sociale. Elle peut être lue aussi bien par une jeune fille, que par un homme mûr, quelqu’un de riche ou quelqu’un de pauvre. J’aimerais qu’elle soit lue par des gens qui à leur tour, pourront essayer de respecter plus l’environnement qui nous entoure. Notre planète. Notre monde. Notre air.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers de ce livre?
Je n’ai pas voulu faire le procès d’une humanité trop injuste ou trop égoïste; simplement faire un constat moral et philosophique de qui nous sommes. Des êtes intelligents mais avec des voix, des signes, des langages différents, des codes pour nous faire comprendre.
J’ai voulu transmettre le message que les êtres sans voix ont peut-être eux aussi une voix, et même qu’elle soit silencieuse, je l’entends qui appelle à l’aide.

Où puisez-vous l’inspiration?
Je la puise à tous moments de la journée, et à n’importe quel endroit. Il peut arriver que je sois témoin de quelque chose ou que je vois une personne qui m’inspire et je note la situation dans ma tête pour l’écrire en suite dans une nouvelle, un texte, un poème que je conserve ensuite en attente de ce que je vais faire avec…

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir?
Je suis en train de travailler sur un roman très long, puissant et profond, qui se déroule dans un endroit magnifique et je prépare doucement la médiatisation de ce roman qui sera préfacé par une personnalité connue dont je ne dirai pas le nom tout de suite, mais j’annoncerai cela au moment venu. Je ne suis pas impatient de sa sortie officielle car ce roman, c’est un peu mon premier enfant et je ne le ferai lire qu’après ma grossesse littéraire terminée et ma recherche de perfection assouvie. Ce roman est destiné à être mon entrée littéraire dans la cour des grands. De plus je ne vis que de l’écriture et je refuse toutes les aides du gouvernement. Je suis écrivain et je veux l’être jusqu’au bout. Je crois que dans la vie, les rêves doivent se vivre pleinement.

Un dernier mot pour les lecteurs?
Leur dire que je les remercie de me lire et de me témoigner de leur affection pour les mots que j’ai écrit, leur dire que je les remercie de me faire vivre en lisant mes écrits. Qu’ils continuent de m’écrire et de me donner leurs impressions pour que je puisse avancer en sachant ce qu’ils aiment, ce qu’ils souhaitent et de quelle manière. Leur dire que si la vente de ce petit livre fonctionne bien, c’est car ils ont compris que derrière mon nom il y’a plus encore à découvrir. Car dans mes écrits, on peut aussi bien lire les mots, que les maux, et qu’entre les lignes. Malgré tout cela, je dirai que c’est grâce à cela que quand même je suis rempli d’espoir. Avec un grand E. D’Espoir.