Les histoires d’Ernest et d’Ernestine

Dans les classes du collège, Jean-Pierre Onimus adorait faire des rédactions et celles-ci recevaient toujours le premier prix. C'était dans les années 50 et aujourd'hui, après des études scientifiques et des années consacrées à l'informatique, Jean-Pierre Onimus retrouve cette imagination qu'il avait perdue. Un peu sauvage et solitaire, il trouve la source de son inspiration dans l’observation de la nature, il se passionne pour son immense diversité, sa merveilleuse beauté comme sa tragique absurdité. Ses romans reflètent cette recherche, ils s’intéressent à cette frontière délicate où l’homme conscient affronte l’homme animal. Pour Jean-Pierre Onimus l’univers se dévoile au fur et à mesure de l’observation que nous en faisons, ce que nous n’avons pas encore observé n’existe pas. Sa règle de vie est cette phrase du Dhammapada : « Ceux qui sont attentifs ne meurent pas, les inattentifs sont déjà morts. » C’est l’art qui permet cet éveil, l’art sous toutes ses formes, celui qui laisse des traces de transcendance. Comme disait son père Jean Onimus, humaniste et essayiste célèbre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Onimus) : « Ce sont ces traces qui font penser que l'Univers ne peut pas être vide, livré au hasard, sans but. Ce sont ces traces qui introduisent cette notion essentielle d'un Univers en devenir permanent, un Univers en perpétuel état de transition vers un " toujours-plus-être ". »