Le choc des passions

Janvier 1946, Mickaël Bagrov, journaliste à Saint-Amand, est accusé d’assassinat et emprisonné à Bourges. Il n’a pas commis ce crime. Au même moment, il était à vingt kilomètres du lieu, dans un café à Culan, auprès de son amoureuse, Catherine Touzet, une élève infirmière.

Le chef de la brigade de gendarmerie, qui l’a arrêté, a conservé les méthodes des années sombres. Il l’a certainement pris pour un juif : il n’a pas vérifié son véritable alibi.

Raoul Touzet, qui tient le café, veut marier sa fille Catherine à un fils de riche. Pour lui, l’incarcération de Bagrov tombe à pic : il  refuse de signaler la présence de ce dernier dans son bar au moment du meurtre.

Grâce à une campagne de presse acharnée, Mickaël sort enfin de la maison d’arrêt.

Seulement, il est toujours coupable aux yeux de la fiancée du jeune homme qui a été tué. Mickaël est blessé dans la rue par une arme à feu (personne n’a vu le tireur). Après un court séjour à l’hôpital, il s’isole avec Catherine dans une maison de campagne : il doit fuir celui ou celle qui en veut à sa vie. Il faut alors poursuivre les soins (Catherine a son diplôme) et envisager l’avenir.

Deux choses restent à faire : arrêter le vrai coupable du drame de janvier et prendre une décision concernant le mariage sachant que la religion reste un obstacle à franchir.

Catherine et Mickaël, après avoir connu de grands bouleversements, réussiront-ils à se mettre la bague au doigt ?