L’auteur de la semaine : Ian Fleming

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir l’auteur de la semaine : Ian Fleming.

Ian Lancaster Fleming est né à Mayfair, à Londres, le 26 mai 1908. Fils d’un père conservateur, il suit des études à Eton, puis à Munich et à Genève.

Il devient reporter pour une agence de presse, Reuter, grâce aux relations de sa mère, mais en 1933, il décide de partir travailler pour une banque d’affaire, et devient alors agent de change. Sa facilité pour les langues lui permet d’intégrer les services secrets britanniques en 1939, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il se familiarise ainsi avec le monde de l’espionnage, et c’est alors qu’il va rencontrer l’amoral John H Godfrey, qui lui servira de modèle pour le plus célèbre de ses personnages : l’agent James Bond 007.

A la fin des années 40, il est de retour dans le journalisme, et ce n’est qu’en 1952 que Ian Fleming écrira les premières aventures de James Bond. Bien qu’ils soient basés sur des expériences personnelles, tous les romans de James Bond comportent une grand part d’imagination et de science-fiction. On y retrouve de jolies filles qui se succèdent, des méchants toujours vaincus et un monde sauvé de justesse à chaque fois par l’agent 007. D’une certaine façon, James Bond représente une vision idéalisée de l’homme que Ian Fleming aurait voulu être.

Les livres de l’auteur ont mis près de 10 ans avant de connaître le succès, et c’est en 1961 que le personnage de James Bond a trouvé les faveurs du public, grâce à une anecdote du président Kennedy qui annonçait dans le journal Life que Bons baisers de Russie faisait partie de ses 10 romans favoris. Aussitôt, l’adaptation au cinéma de Docteur No est mise en chantier, et les romans de Bond font un véritable triomphe, avec 40 millions d’exemplaires vendus.

Alors qu’en 1963, Docteur No est projeté sur les écrans, l’auteur enchaîne les activités physiques contre l’avis des médecins, et décède d’une crise cardiaque 12 août 1964 à Canterbury, âgé de 56 ans.