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L’auteur de la semaine : F. Scott Fitzgerald
16 juin 2014
Posté par
Flora

L’auteur de la semaine : F. Scott Fitzgerald

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir l’auteur : F. Scott Fitzgerald.

Francis Scott Key Fitzgerald naît le 24 septembre 1896 à Saint Paul dans l’état du Minnesota dans une famille de la petite bourgeoisie. Son père, Edward, est un homme modeste sans grande ambition qui profite finalement de la fortune héritée de sa femme, Mollie. Le bonheur de la famille est néanmoins bouleversé lorsque les Fitzgerald voient leurs filles de 1 et 3 ans mourir prématurément. En parallèle, le jeune Scott étudie à Saint-Paul Academy, où il nourrit ses premiers rêves de gloire, avant d’intégrer finalement la prestigieuse université de Princeton.

Étudiant immature et prétentieux, Fitzgerald devient rapidement impopulaire auprès de ses camarades qui refusent même de l’intégrer dans l’équipe de football. Malgré ses désillusions, Fitzgerald commence à se faire un nom lors de sa deuxième année de faculté en se lançant dans l’écriture d’une comédie musicale du Princeton Triangle Club et en rédigeant des articles pour le magazine humoristique Princeton Tiger. Mais obsédé par Keats, Byron et Coleridge, Fitzgerald abandonne finalement l’université pour se consacrer corps et âmes à la lecture de poésie.

Convaincu que l’armée pourra combler ses rêves de gloire, il s’engage en 1917 dans les troupes lors de la Première Guerre mondiale. C’est là-bas qu’il croise sur sa route Zelda Sayre, celle qui allait devenir sa femme et sa muse. C’est d’ailleurs dans l’espoir de la conquérir qu’il écrit l’ébauche de ce qui sera son premier roman, Le Romantique Égotiste. Après avoir essuyé deux échecs, le roman est publié en 1920 et finalement immortalisé sous le titre de L’envers du ParadisLe succès est tel qu’il fait de Fitzgerald le précurseur d’une toute nouvelle génération d’auteurs, appelée la Génération Perdue, aux côtés de son ami Ernest Hemingway, John Steinbeck ou encore T.S. Eliott. Fitzgerald s’illustre également dans sa composition de nouvelles dont les plus célèbres sont L’étrange histoire de Benjamin Button en 1921 et Un diamant gros comme le Ritz l’année suivante.

Après avoir épousé Zelda, le couple s’envole pour la Côte d’Azur en 1922. C’est de la France que Fitzgerald écrit ses plus grands chefs d’œuvres tels que Les Heureux et les damnés en 1922 et surtout le célèbre Gatsby le Magnifique en 1925. Alors que son héros Gatsby rêve d’un amour idéal malgré toute la fortune qu’il possède, Fitzgerald, lui, aspire toujours à s’enrichir plus encore. Et bien que cette œuvre connaît d’excellentes critiques, les retombées financières des ventes ne satisfont toujours pas l’écrivain qui continue en parallèle de publier des nouvelles que lui achète le Saturday Evening Post. Cette poursuite du bonheur traduit par la richesse et le matérialisme conduira notamment l’écrivain à perdre sa bonne humeur, si bien que Zelda, auteure et danseuse elle-même obsédée par ses rêves de gloire, sombre dans la schizophrénie.

Après avoir fait interner sa femme en hôpital psychiatrique, Scott Fitzgerald devient dépressif et alcoolique, ses excès causant sa ruine et sa perte. Après neuf ans d’écriture, il parvient néanmoins à achever Tendre est la nuit en 1934, considéré aujourd’hui comme son plus beau livre. Tandis qu’il tente d’oublier son chagrin en exerçant le métier de scénariste qu’il déteste, il meurt à Hollywood le 21 décembre 1940.

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