Actualité Edilivre

19 août 2016
Posté par
Flora

L’auteur à succès du mois d’août : Magali Déa-Feschotte

Nous avons le plaisir de vous présenter « L’auteur à succès du mois », Magali Déa-Feschotte et son ouvrage « Heureux qui, comme Agathe… » qui s’est vendu en grande quantité.

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Quand et comment vous êtes-vous mise à l’écriture ?

Très jeune, en m’exerçant à la poésie. J’avais 7 ans ½ quand j’ai voulu écrire un poème, pour la fête des mères, à la femme qui, institutrice à la campagne, m’avait adoptée un an auparavant. Cette dernière, surprise par une telle tentative, et après s’être assurée que ces quelques vers étaient bien de mon cru, m’a alors offert mon premier dictionnaire de rimes.

Comment de temps vous prend l’écriture d’un ouvrage ?
En principe, je compte environ huit mois pour le premier jet d’un roman, et environ six mois pour le peaufiner jusqu’à le rendre le plus intelligible possible.

Qu’avez-vous écrit et publié jusqu’aujourd’hui ?
Deux romans : “Un pas vers l’été“ chez Denoël en mars 1990 et “Heureux qui, comme Agathe…“ chez Edilivre le 24 décembre 2015.

J’ai également écrit de nombreuses chansons avec notamment Francis Lai, Henri Salvador et dernièrement avec de jeunes compositeurs. En septembre, Catherine Falgayrac, une interprète, va sortir un album sur lequel je devrais avoir trois titres (dont l’adaptation de “Never, Never“, chanson qu’interprète Shirley Bassey).

Pourquoi avez-vous écrit ces livres et quelles ont été vos sources d’inspiration ?
L’écriture a toujours représenté et représente encore pour moi le meilleur moyen de bien gérer mes émotions. Les maîtriser grâce à la plume, me permet de les vivre pleinement, quelles qu’elles soient, sans me laisser submerger par elles.

Je pars toujours de faits réels qui m’ont concernée ou du moins marquée… Puis, rien ne me plaît plus que de les laisser ensuite continuer leur vie au gré de mon imagination, et de mélanger ainsi, et avec bonheur, rêve et réalité.

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
C’est une amie qui un jour a entendu à une émission de radio quelqu’un parler d’Edilivre. Quand je lui ai rétorqué que c’était une édition à compte d’auteur et qu’il n’était pas question que je paie quelques milliers d’euros, alors que j’avais déjà été éditée chez Denoël, elle m’a répondu qu’il existait un vrai département éditorial et que s’il y avait également des options payantes, je n’étais pas obligée de les prendre si mon manuscrit était correctement écrit et corrigé. Sachant que le métier avait beaucoup changé et qu’il serait sans doute très difficile de trouver un éditeur sans une introduction, j’ai donc opté pour cette solution.

Pourquoi avoir choisi le service « couverture personnalisée » pour votre ouvrage ? Qu’a-il apporté ?
J’avais préparé moi-même une photo de couverture à partir d’un dessin que j’avais effectué sous Photoshop mais qui, de toute évidence, était inexploitable. Alors j’ai pris ce service pour qu’on me fasse des suggestions et j’avoue que la première qui m’a été faite m’a parfaitement convenu. Je n’en ai récolté d’ailleurs, par la suite, que des éloges.

Vous vendez beaucoup d’exemplaires par an depuis votre inscription chez Edilivre, quel est votre secret ?
J’ignore si les ventes seront réellement conséquentes. Pour l’instant, même si elles sont encore modestes, je suis néanmoins satisfaite des retours obtenus à ce jour sur “Heureux qui, comme Agathe…“ Je ne m’attendais pas à me voir complimenter pour avoir pris le risque de mélanger, pour la première fois, prose et poésie.

Comment faites-vous la promotion de vos livres (amis, médias, événements, blogs, forums, réseaux sociaux…) ?
Les amis, bien sûr, Facebook, quelques événements régionaux et quelques relations qui ont aimé ce roman et qui prennent des contacts, notamment pour que je puisse par la suite bénéficier d’une couverture plus nationale.

Quels sont vos projets d’écriture à venir ?
Je suis en train de mettre une dernière touche à un nouveau roman dont la narratrice est une petite chienne qui critique, avec gentillesse et beaucoup d’humour, le monde des humains en général, et sa maîtresse en particulier.

Pouvez-vous donner 3 conseils aux auteurs Edilivre pour les aider à écrire et à promouvoir leur livre ?
Il est très difficile de donner des conseils, mais si je devais encourager quelqu’un, je lui dirais :

– qu’écrire est un formidable exutoire qui soulage de toutes sortes de maux, jusqu’à suppléer parfois une psychanalyse beaucoup plus onéreuse,

– qu’éditer symbolise la cerise sur le gâteau et que palper le fruit de tout ce qui est sorti de soi procure une satisfaction et une fierté incommensurables,

– qu’un roman peut se promouvoir, par les réseaux sociaux, par le bouche à oreille mais aussi par des rencontres inopinées, aussi longtemps que son auteur se sent l’envie et le courage de le défendre.